Étienne Schneider a accueilli Jeremy Rifkin en septembre dernier. (Photo: Sven Becker / Archives)

Étienne Schneider a accueilli Jeremy Rifkin en septembre dernier. (Photo: Sven Becker / Archives)

À la demande des députés CSV et DP, le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, s’est expliqué ce jeudi matin en commission de l’Économie sur l’étude commandée à l’économiste américain Jeremy Rifkin visant à mettre en œuvre, au niveau du Luxembourg, une stratégie pour une «Troisième révolution industrielle».

La venue de Jeremy Rifkin au Grand-Duché et le message qu’il y a délivré n’ont pas laissé grand monde indifférent. Mais n’ont pas fait l’unanimité non plus. D’emblée, Étienne Schneider a tenu à préciser que la somme engagée par l’État n’était pas les 450.000 euros réclamés par l’économiste.

Grâce à un large partenariat – à la demande expresse de la Chambre de commerce – et à l’intervention de sponsors tels que l’EPT et Enovos, l’étude ne devrait donc pas coûter plus de 100.000 euros à l’État. «Une somme dérisoire», a estimé Étienne Schneider, vu les enjeux pour le développement économique du pays.

Une somme dérisoire.

Étienne Schneider, ministre de l'Économie

Le ministre a aussi insisté sur l’avantage du Grand-Duché, qui a déjà développé l’infrastructure sur laquelle devrait s’appuyer la stratégie du prospectiviste. C’est notamment le cas au niveau des TIC, des énergies renouvelables et de la mobilité.

Étienne Schneider a notamment pointé les «compteurs intelligents» développés par le fournisseur d’énergie Enovos et le gestionnaire de réseau Creos qui permettent d’analyser les consommations énergétiques en temps réel et d’éviter des gaspillages.

Un monde interconnecté, donc, mais vis-à-vis duquel certains députés ont reproché au ministre de ne pas en évaluer les inconvénients, sécurité informatique et protection des données notamment.