Le docteur Catherine Larue, CEO de l’IBBL, envisage le rapprochement avec le LNS comme synonyme de performances technologiques améliorées. (photo: Jessica Theis / archives)

Le docteur Catherine Larue, CEO de l’IBBL, envisage le rapprochement avec le LNS comme synonyme de performances technologiques améliorées. (photo: Jessica Theis / archives)

Le docteur Catherine Larue, qui dirige l’Integrated BioBank of Luxembourg (IBBL), s’est félicité ce jeudi de l’annonce par le ministère de la Santé du futur déménagement, d’ici 2017, de l’IBBL vers le Laboratoire national de santé (LNS) à Dudelange.

L’IBBL, qui emploie une quarantaine de techniciens et chercheurs aujourd’hui, est une infrastructure mise sur pied en 2010 dont la mission est de collecter, conserver et redistribuer des échantillons médicaux à des fins de recherche. Ces échantillons peuvent notamment contribuer au choix ou à la mise au point de nouveaux médicaments, dans le cadre de la médecine personnalisée.

«Cette nouvelle ne fera certainement pas plaisir à tout le monde, à commencer par les hôpitaux avec lesquels nous travaillons et dont nous allons nous éloigner», a indiqué le docteur Larue à Paperjam.lu, notant toutefois qu’au Luxembourg «l’éloignement géographique signifie peu».

Le Luxembourg mieux visible

Mais elle voit d’abord ce futur déménagement vers Dudelange comme l’opportunité d’un développement logistique entre l’IBBL et le LNS «pour plus d’efficience et de performances technologiques, selon une équation voulant que 1 + 1 font 3».

En constant développement depuis sa création, l’IBBL bénéficie de financements européens, notamment dans le cadre de la recherche et de la lutte contre le cancer.

«Cela offre une plus grande visibilité et une plus grande notoriété au Luxembourg en matière d’oncologie», précise encore Catherine Larue.