Le festival biennal des Rotondes dédié aux arts numériques Multiplica est de retour dès ce soir et pour tout le week-end pour une seconde édition et promet de mettre une fois de plus l’exploration culturelle à l’honneur.

La première édition de Multiplica en 2017 avait en effet déjà réussi à rassembler un large public grâce à une approche complémentaire de plusieurs domaines d’expression artistique. Cette version 2019 s’inscrit dans la même orientation en promettant «d’examiner les liens qui se sont tissés entre les arts vivants, la musique, les arts visuels et la création numérique en constante évolution», avec une programmation à la fois qualitative et accessible.

Pendant les trois jours de l’événement, Multiplica propose également aux artistes et aux technophiles de se retrouver à l’intersection de leurs centres d’intérêt, tous liés au digital.

Comme terrain de rencontre, le Bureau des étudiants de l’Epitech Nancy y organise le Code & Art Hackathon: pendant 24 heures, où les duos formés par des développeurs et des créatifs vont suivre leur inspiration et utiliser la génération procédurale pour donner vie à un projet selon un thème imposé et révélé sur place. Pour le public, un large éventail de performances et installations sera proposé, avec des créations locales des artistes Karolina Markiewicz et Pascal Piron, Laura Mannelli ou encore Sonic Invasion. Le Belge Romain Tardy prendra quant à lui possession du cœur de la Rotonde 2, accessible exceptionnellement par groupes de 50 pour découvrir l’œuvre «The Great Indecision Council».

Dans la Grande Salle (Rotonde 1), l’artiste numérique et compositrice canadienne Myriam Bleau présentera deux performances – «Ballistics» et «Soft Revolvers» – qui utilisent des objets tels que des toupies et des pendules pour créer un environnement sonore unique...

Côté concert, impossible de manquer les Luxembourgeois de Sun Glitters samedi soir, en première partie du groupe 65daysofstatic: «Pour leur performance audiovisuelle ‘Decomposition Theory’, 65daysofstatic s’inspire des live coders qui n’ont rien à cacher sur leur écran et utilise des visuels génératifs, dévoilant du même coup le fonctionnement interne des algorithmes musicaux du groupe. Le code défile et enregistre chaque élément musical et, parallèlement, le groupe organise et sculpte en temps réel le résultat généré. C’est donc le processus musical, et non le groupe, qui est placé au premier plan.» 

Toutes les informations concernant cette édition 2019 de la biennale Multiplica sont à retrouver sur .