Le marché immobilier résidentiel a signé une année record en 2018, note le cabinet Engel&Völkers dans sa dernière étude annuelle, grâce à sa situation géographique, sa croissance dynamique, sa stabilité politique et son attractivité fiscale.

Du coup, le prix des maisons individuelles a augmenté de 3,8% et celui des appartements de 4,5% en moyenne. De quoi établir la hausse des prix annuelle à 4,7% et à plus de 50% sur 10 ans, relève le cabinet.

De quoi aussi intéresser de plus en plus d’investisseurs étrangers. Ils sont deux tiers dans les acquisitions de biens l’an dernier, principalement des Français (21%), mais aussi des Britanniques (12%) et des Belges (9%), même si le marché reste dominé par des acheteurs locaux sur la durée.

Pas étonnant, note Engel&Völkers, puisque le Luxembourg a enregistré une hausse de la population de 11.000 personnes et que les livraisons de 2.700 logements neufs sont loin de répondre à une demande estimée à 6.500.

Bonnevoie et Pfaffenthal en pleine croissance

Selon l’analyse géographique effectuée par le cabinet, trois quartiers de la capitale se distinguent par des prix très élevés (7.735 euros le mètre carré pour un appartement et 7.652 euros le mètre carré pour une maison unifamiliale): le Limpertsberg, Merl et Belair. Dans un marché dont les prix devraient encore croître de 5% cette année, Bonnevoie et le Pfaffenthal devraient rejoindre le trio de tête, .

«Le sud du pays est également en train d’accélérer son développement, tiré par la croissance d’Esch-sur-Alzette, qui reste une ville très attractive car encore abordable», dit encore le rapport. «Côté ouest, Steinfort est promise à un bel avenir et devrait profiter dans un futur proche de ses nombreux investissements dans des projets d’infrastructures. Enfin, nous ressentons clairement un développement du nord du pays, notamment dans les communes d’Ettelbruck, de Diekirch et de Wiltz.»