La société de transport Magetralux est accusée par le LCGB de menaces, intimidations et chantage à l’encontre de trois de ses chauffeurs salariés, avant de les licencier. (Photo: Shutterstock)

La société de transport Magetralux est accusée par le LCGB de menaces, intimidations et chantage à l’encontre de trois de ses chauffeurs salariés, avant de les licencier. (Photo: Shutterstock)

Le LCGB annonce par communiqué saisir les instances compétentes à la défense des intérêts de salariés de la société de transport Magetralux, victimes selon le syndicat de menaces, d’intimidations et de chantage, puis finalement licenciés. La société conteste les allégations portées par le LCGB.

Par un communiqué du 6 novembre, le syndicat LCGB dénonce «le comportement abject» de la société de transport Magetralux «vis-à-vis de certains de ses chauffeurs».

Plusieurs salariés, qui avaient déposé une requête au tribunal pour réclamer des arriérés de salaires liés au temps de travail, se «retrouvent aujourd’hui pris en étau», assure le syndicat, majoritaire chez Magetralux.

Après avoir été «confrontés à des menaces, des intimidations et du chantage», trois salariés de Magetralux ont finalement été licenciés pour avoir refusé de retirer leur plainte, selon le LCGB.

Le LCGB assure qu’après avoir «officiellement averti Magetralux, qui emploie actuellement 110 salariés, de cesser les actes d’intimidation envers les chauffeurs» et malgré l’information de l’Inspection du travail et des mines, Magetralux «n’a pas mis fin à ces agissements».

Le LCGB annonce par conséquent saisir les instances compétentes à la défense des intérêts des salariés concernés.

Magetralux conteste formellement et énergiquement

La directrice des ressources humaines de Magetralux, Laurence Baratto, informe de son côté que «la société Magetralux conteste formellement et énergiquement les allégations portées par le LCGB», que l’entreprise n’a jamais «demandé aux salariés de retirer leurs requêtes» et «ne les a jamais confrontés à des menaces, intimidations ou encore à du chantage».

Elle assure que les raisons du refus du paiement d’heures supplémentaires «ont été largement exposées au LCGB et seront exposées une nouvelle fois devant le tribunal du travail qui aura pour mission de trancher les litiges».

«Concernant les 3 licenciements avec préavis, la procédure est toujours en cours et les affaires ne sont pas portées devant un tribunal à ce jour», ajoute Laurence Baratto.