Le microsatellite Esail est spécialisé dans la surveillance maritime. (Photo: ESA)

Le microsatellite Esail est spécialisé dans la surveillance maritime. (Photo: ESA)

Le vent repousse le décollage de la fusée Vega transportant le microsatellite luxembourgeois au week-end prochain, annonce Arianespace.

Il faudra attendre la nuit de samedi à dimanche pour que le microsatellite luxembourgeois Esail puisse tenter de rejoindre son orbite, a annoncé Arianespace, ce jeudi. Le décollage prévu ce soir depuis la base de Kourou, en Guyane, est reporté à cause du vent.

Esail est spécialisé dans la surveillance et le tracking maritimes. Il est le fruit d’un partenariat de l’Agence spatiale européenne (ESA) avec l’opérateur de la mission exactEarth et l’entreprise luxembourgeoise LuxSpace sàrl, qui est à l’origine de sa construction.

D’un poids de 112 kilos au décollage, il devrait assurer pendant quatre ans la surveillance des navires sur le globe.

Covoiturage spatial

Le satellite Esail ne sera pas seul à bord de la mission VV16: 52 autres satellites prennent part à ce lancement partagé, sorte de covoiturage spatial, pour être placés en orbite basse. Dans le détail, il s’agit de 46 nanosatellites (dont le poids varie de 300 grammes à 11 kilos) et 7 petits satellites qui vont de 15 à 150 kilos.

Le lancement est attendu à plus d’un titre: il est supposé marquer le retour de la fusée Vega, détruite par précaution après une défaillance survenue l’été dernier. Mais en plus, son lancement avait déjà été reporté de trois mois suite à la crise du Covid-19.

Jeudi, le vent a joué les trouble-fête, mais Arianespace espère bien concrétiser le lancement, prévu désormais samedi à 21h51 heure locale, soit 03h51 dimanche matin à Luxembourg.