Pour faire face à la transformation digitale, quelles sont les compétences privilégiées par les recruteurs et employeurs? À quoi doivent s’attendre les candidats?

«Il faut surtout présenter une attitude ouverte et être intéressé par le changement, une volonté d’apprendre et de se développer tout au long de sa vie (lifelong learning), la motivation est aussi très importante, tout comme une ouverture pour se remettre en cause de façon continue.

Beaucoup de sociétés, surtout dans le domaine de l’IT, disent devoir recruter à l’étranger faute de trouver le candidat idéal localement. Comment expliquez-vous cette tendance?

«En effet, ce phénomène semble se confirmer. Le Luxembourg, comme beaucoup d’autres pays de l’Union européenne, fait actuellement face à une pénurie de jeunes qui s’engagent sur des métiers STEM (science, technology, engineering, mathematics). Il faut commencer dès le tout jeune âge à intéresser nos futures générations à ces matières si nous voulons développer plus de talents dans ces domaines.

De nos jours, de plus en plus de sociétés prisent les «soft skills» chez les candidats. Est-ce que ces compétences valent plus la peine d’être valorisées que les «hard skills»?

«Il faut en effet un bon mélange de compétences techniques (métiers), de compétences IT et des ‘soft skills’. Ces dernières sont effectivement importantes, car transversales. Les compétences métiers, quant à elles, deviennent de plus en plus volatiles avec une transformation digitale de plus en plus rapide. Dans le programme Luxembourg Digital Skills Bridge, nous développons ces trois éléments de compétences.»

Vous pouvez vous inscrire au «10x6 RH: Les compétences pour demain à l’ère du digital» sur le site du .