Les temps changent, la réglementation aussi, mais les pratiques perdurent: pour que les annonceurs bénéficient de la meilleure visibilité, les géants continuent à traquer les consommateurs potentiels.  (Photo: Shutterstock)

Les temps changent, la réglementation aussi, mais les pratiques perdurent: pour que les annonceurs bénéficient de la meilleure visibilité, les géants continuent à traquer les consommateurs potentiels.  (Photo: Shutterstock)

Si vous ne savez pas où est passé votre mari, demandez à Google! Entre autres. Selon une étude du Conseil irlandais des libertés civiles, Google nous géolocalise 376 fois par jour en Europe. Beaucoup moins qu’aux États-Unis!

376 - 747. Deux chiffres suffisent à mesurer un impact du RGPD, le règlement européen sur la protection des données. Le premier est le nombre de fois qu’un Européen fait l’objet d’une géolocalisation et le second le nombre de fois qu’un Américain subit le même traitement, selon une étude de la Commission irlandaise des libertés civiles.

L’étude a été menée au sujet des enchères publicitaires en temps réel (RTB) grâce auxquelles les annonceurs peuvent garantir à leurs clients qui va voir leurs publicités. 

L’autre problème que soulève l’étude est l’impossibilité de savoir où finissent ces données revendues par ceux qui y ont accès, y compris en Russie et en Chine, .