Marita Putz, professeure et formatrice des futurs professeurs en charge du département de luxembourgeois et de l’allemand. Prolingua

Marita Putz, professeure et formatrice des futurs professeurs en charge du département de luxembourgeois et de l’allemand. Prolingua

À quoi tient la fidélité d’un employé à son employeur? Qu’apporte-t-elle pour l’un et l’autre? Comment l’entretenir? Pour répondre à toutes ces questions, nous avons convié une responsable des Ressources Humaines, Sylvie Notarnicola, et une formatrice en langues étrangères, Marita Putz, active depuis 25 ans chez Prolingua.

Pouvez-vous toutes les deux vous présenter?

Sylvie: Je suis Sylvie Notarnicola, Luxembourgeoise et active depuis 44 ans dans les Ressources Humaines: tout d’abord dans l’intérim, le secteur bancaire, puis dans le conseil et l’administration. J’ai terminé ma carrière aux CFL mais la retraite ne m’ayant pas satisfaite, j’assure aujourd’hui, par intérim, le poste de responsable des Ressources Humaines chez Maison Moderne.

Marita: Marita Putz, Allemande, je suis à la fois professeure mais aussi formatrice des futurs professeurs en charge du département de luxembourgeois et de l’allemand. Je travaille au sein du centre de formation en langues Prolingua depuis 25 ans!

 

Marita, avez-vous vite senti que vous travailleriez longtemps pour Prolingua?

M.P.: Je n’en savais rien au départ. En revanche, je peux vous assurer que, dès les premiers jours, je me suis sentie très bien chez Prolingua, et cette sensation ne s’est en effet jamais démentie. Le travail, les élèves, les collègues et l’ambiance qui règne entre tout ce monde m’ont immédiatement plu. Cette fidélité, ou longévité dirons-nous, me donne aujourd’hui une certaine légitimité et m’a d’ailleurs permis de progresser au sein de l’entreprise.

 

Sylvie, la fidélité est-elle un trait de personnalité qui «se détecte» chez un candidat?

S.N.: Non, bien sûr. La fidélité se crée, se gagne avec le temps. Cela dit, l’employeur, dès l’étape du recrutement, a un rôle à jouer dans la construction de cette fidélité.

Être fidèle à son employeur, c’est avant tout partager certaines valeurs et certains objectifs. En ce sens, celui qui postule dans une start-up en se sentant plutôt proche des valeurs d’une multinationale centenaire ne risque pas d’être très fidèle. C’est un engagement réciproque de partage et de respect, et on peut ici faire l’analogie entre une entreprise et un couple ou bien une famille.

 

Qu’apporte cette fidélité en tant que professeur, Marita?

M.P.: Elle apporte un certain confort et une efficacité dans l’exercice de mes fonctions, c’est évident. Je connais parfaitement l’entreprise, ses processus, mais aussi les personnes qui y évoluent. Je ne suis, qui plus est, pas la seule à travailler chez Prolingua depuis si longtemps, j’évolue avec certains collègues depuis plus de 20 ans. Le turnover est très faible au sein de l’entreprise. Je connais également bien les clients, notamment les sociétés, leur activité, et donc leurs besoins. C’est notamment utile pour la formation des professeurs qui dispenseront des cours au sein de ces entreprises.

 

Sylvie, en quoi ce critère était-il important lorsque vous faisiez appel à Prolingua?

S.N.: J’aime les entreprises qui véhiculent un esprit familial et qui valorisent la fidélisation. C’est le cas de Prolingua, comme de Maison Moderne d’ailleurs, les deux entreprises ont une histoire assez similaire. J’ai donc à mon tour toujours été fidèle à Prolingua lorsque, en tant que responsable des RH, je recherchais un prestataire spécialisé dans l’apprentissage des langues pour former des employés.

Prolingua a toujours fait du sur-mesure, c’est-à-dire des formations adaptées aux besoins de ses clients. Lors des entretiens préalables, je constatais toujours que le formateur connaissait l’entreprise et comprenait nos besoins. Enfin, le fait de savoir que je pouvais compter sur la même personne pendant plusieurs années était un gain de temps et d’efficacité considérable.

 

Les élèves, ou bien les employés, y sont sensibles, selon vous? 

M.P.: Je pense que les élèves l’apprécient. D’ailleurs, certains demandent explicitement à garder le même formateur. C’est rassurant pour eux, j’imagine, et puis, bien évidemment, un lien se crée entre le formateur et l’apprenant avec le temps. Autrement dit, la fidélité d’un professeur à l’entreprise qui l’emploie peut se transmettre aux élèves, qui deviennent à leur tour fidèles à un professeur.

S.N.: Avoir le même professeur est une réelle valeur ajoutée, les employés me le confirment. Suivre une formation, c’est un peu retourner à l’école. Et à l’école, l’enseignant d’une matière ne change pas toutes les semaines. Ce serait déstabilisant, pour les élèves comme pour le professeur, et contreproductif des deux côtés également.

 

Sylvie, en quoi le turnover est-il préjudiciable pour l’entreprise? Comment le réduire?

S.N.: Il est non seulement préjudiciable en termes d’image, mais aussi très couteux pour l’entreprise. Un recrutement raté mobilise de nombreuses ressources, humaines mais également financières, qui ont un prix pour l’entreprise.

L’entreprise doit se montrer attentive et reconnaissante envers ses employés: essayer de comprendre ce qui a du sens et de la valeur pour eux. Les nouvelles générations sont plus attentives aux perspectives d’évolution de carrière, de bien-être, ou à des critères extra-financiers que la génération passée, que l’on fidélisait en offrant des avantages matériels ou pécuniaires par exemple.

 

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