En début de carrière, selon l’OCDE, un enseignant du premier cycle au Luxembourg gagne 66.723 euros par an. (Photo: Shutterstock)

En début de carrière, selon l’OCDE, un enseignant du premier cycle au Luxembourg gagne 66.723 euros par an. (Photo: Shutterstock)

Selon l’OCDE, les enseignants du premier cycle au Luxembourg sont les mieux rémunérés.

D’après les données de l’OCDE et son rapport annuel «Regards sur l’éducation», un enseignant du premier cycle au Luxembourg gagne, en début de carrière, un peu plus de 78.600 dollars, soit 66.723 euros par an. Une rémunération qui peut atteindre un maximum de 137.600 dollars, soit 116.808 euros par an. Et qui place les enseignants au Luxembourg parmi les mieux rémunérés.

À titre d’information, chez nos voisins, les enseignants du premier cycle en Allemagne gagnent 72.588 dollars en début de carrière, et 92.215 dollars à la fin. En France, ils gagnent 34.832 dollars en début, et 72.292 dollars en fin de carrière. Enfin, en Belgique, l’OCDE distingue la Wallonie et la Flandre. Du côté francophone, les enseignants commencent leur carrière à 37.794 dollars par an contre 39.035 dollars pour les Flamands. En fin de carrière, les enseignants wallons du premier cycle peuvent toucher en moyenne 82.343 dollars contre 85.298 dollars de l’autre côté de la frontière linguistique.

Pour autant, l’OCDE souligne que la comparaison des rémunérations des enseignants entre les différents pays a des limites dans la mesure où les temps de cours et les obligations de services sont différents d’un pays à un autre.

Dans son rapport, l’OCDE insiste davantage sur la nécessité d’investir dans les établissements scolaires et de réduire les inégalités entre les élèves. Ainsi, l’OCDE s’inquiète de voir que des jeunes sont pénalisés par l’origine de leur milieu socioéconomique.

«Le milieu socioéconomique influe davantage que le sexe ou le pays d’origine sur l’acquisition des compétences à l’écrit des élèves de 15 ans, mais certains systèmes éducatifs se montrent plus résilients que d’autres face aux handicaps sociaux. Le milieu socioéconomique influe également sur la filière suivie par les élèves, ceux dont les parents n’ont pas fait d’études supérieures étant plus susceptibles de s’orienter vers une voie professionnelle à l’entrée dans le deuxième cycle du secondaire. Les jeunes n’ayant pas suivi le deuxième cycle du secondaire sont désavantagés sur le marché du travail. En 2020, le taux de chômage des jeunes adultes dans cette situation était près de deux fois plus élevé que celui des jeunes plus qualifiés», souligne l’OCDE dans son rapport.