En 2014, la police italienne met un coup de balai dans une filière qui vendait des parcs solaires «européens», en réalité chinois, pour bénéficier de subsides. Coté en bourse, le groupe norvégien EAM Solar décide alors d’intenter différentes actions judiciaires contre Aveleos, une filiale d’Enovos.
Le groupe luxembourgeois a été mis hors de cause par la justice italienne, indiquent nos confrères du Wort, qui publient la prise de position d’Enovos.
D’abord, dit Enovos, «le tribunal a estimé les faits de fraude aux subsides en relation avec les parcs photovoltaïques détenus à 100% par Enovos au travers de sa filiale ESI II comme non avérés. Enovos devrait être en mesure d’introduire une demande de rétablissement des tarifs suspendus et de revaloriser cet investissement.»
Cinq millions d’euros pour les pertes subies
Seuls Aveleos et ses deux dirigeants sont civilement et solidairement responsables et devront s’acquitter de cinq millions d’euros pour les pertes subies. Les dommages réels feront l’objet d’une nouvelle procédure judiciaire si EAM Solar ne fait pas appel de cette première décision.
Enovos relève enfin qu’elle n’a fait l’objet d’aucune inculpation au Luxembourg.
Encevo, la maison mère d’Enovos, publiera ses résultats annuels ce mercredi matin, à 11h, à son siège à Esch.