Une découverte des œuvres de Vincent Beaurin, Jean-Marie Biwer, Zilvinas Kempinas ou encore Richard Long.  (Photo: Mudam Luxembourg)

Une découverte des œuvres de Vincent Beaurin, Jean-Marie Biwer, Zilvinas Kempinas ou encore Richard Long.  (Photo: Mudam Luxembourg)

«Le Mudam disposait déjà d’une application pour smartphone qui présente le musée et une sélection d’œuvres de la collection», explique Nadine Erpelding, responsable du service des publics. «Nous avons souhaité, avec cette application pour tablette, franchir un cap supplémentaire et nous adresser au jeune public.» Car cette application entre en effet dans le cadre du programme Mudamini qui s’adresse aux 6-12 ans.

«Nous avons opéré un choix d’œuvres qui permet de représenter la diversité des supports et des techniques des œuvres présentes dans la collection du Mudam.» Les enfants peuvent ainsi découvrir huit œuvres d’art contemporain par l’intermédiaire du jeu et de l’expérimentation. En suivant les instructions propres à chaque œuvre, ils sont plongés dans l’univers des différentes démarches artistiques. Sont ainsi abordées des œuvres de Vincent Beaurin, Jean-Marie Biwer, Zilvinas Kempinas ou encore Richard Long. Une fois le jeu réussi, les enfants reçoivent des explications adaptées à leur âge sur l’œuvre en question. Si la plupart des grands musées internationaux ont déjà développé leur application, toutes ne se valent pas. «Nous avons bien entendu étudié ce que les autres musées ont réalisé. Nous avons parfois noté que le sens de l’œuvre était un peu trop perdu au profit du jeu. Nous voulions éviter cela et avions à cœur de créer une activité ludique, mais surtout de véhiculer le pourquoi de l’œuvre et de ne pas en perdre le sens», explique la responsable du service des publics.

C’est avec l’aide de Bunker Palace que le Mudam a pu mettre au point cette application. «Nous travaillions sur le contenu, le discours que nous voulions véhiculer, et Bunker Palace nous a aidés à trouver les solutions techniques pour les créer. Les artistes n’ont pas particulièrement souhaité être impliqués dans l’élaboration de ce matériel pédagogique, mais chacun a favorablement accueilli la démarche», souligne Nadine Erpelding.

Pour le moment, et parce que l’application vient juste d’être lancée, aucune autre application n’est au programme. Mais il ne serait pas exclu qu’à l’avenir le corpus d’œuvres présentées puisse être augmenté.

L’application est disponible pour iPad et tablettes Android. Elle peut être configurée en quatre langues (français, luxembourgeois, allemand, anglais) et elle est gratuite.

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