La scénographie est signée Noa Haim et est réalisée en carton. Photo : Valérie Tholl/Mudam

La scénographie est signée Noa Haim et est réalisée en carton. Photo : Valérie Tholl/Mudam

Pourquoi avoir choisi de mettre le marché des créateurs maintenant et sur quatre jours?
«C’est d’abord une simple question de logistique et de planning. Nos équipes ont été très mobilisées par la Biennale de Venise et il aurait été difficile de mener ce projet à bien en juin comme les autres années. La disponibilité du jardin de sculptures nous permettait d’accueillir les 25 exposants dans de bonnes conditions et la période actuelle est propice aux achats, notamment en vue de Noël, ce qui nous a incité à rester ouvert quatre jours. Nous espérons ainsi pouvoir dépasser les 2900 visiteurs qui sont venus sur les deux jours l’année dernière.
Comment sélectionnez-vous les participants?
«Chaque année, je propose à une personne extérieure de participer à ce choix. Pour cette édition, c’est Carolyn Gobran (directrice de Extrabold et Honey\Mustard) qui a été notre « guest curator ». Sa connaissance de la création et de ces aspects commerciaux m’ont été très utiles. Nous avons reçu le double de candidatures que de places, il est donc évident qu’il fallait passer par une sélection drastique. Il y a forcément des déçu, y compris chez des personnes qui étaient régulièrement présents. Mais, je pense que c’est aussi notre rôle de es pousser un peu et d’exiger de nos exposants une grande créativité et originalité. Au final, le marché présente un beau panel de l’effervescence de la création contemporaine avec des techniques, disciplines et univers variés. On trouve aussi bien des bijoux, des accessoires pour enfants, des imprimés, des textiles, des livres (Maison moderne est d’ailleurs présent), des objets décoratifs…
Vous avez fait appel à des designers pour la scénographie et pour un atelier…
«La scénographie se compose de modules en carton créés pour l’occasion par la designer Noa Haim qui est israélienne et vit à Rotterdam. Ce sont des pièces légères, faciles à combiner, flexibles que l’on pourra réutiliser dans les espaces du musée, voire mettre en vente à la boutique. Pour ce qui est du workshp, il a été confié aux jeunes designers Maurice et Paula qui invite les visiteurs à créer leur propre bol, vase, plat en résine, dont le moule n’est autre qu’un préservatif.»

Le marché des créateurs est ouvert jeudi 5 et vendredi 6 décembre de 11 h à 20h et le week-end des 7 et 8 décembre de 11 h à 18 h

www.mudam.lu