Le plateau de dégustation d'huitres se savoure avec un verre de blanc fruité (Photo: Jessica Theis )

Le plateau de dégustation d'huitres se savoure avec un verre de blanc fruité (Photo: Jessica Theis )

En partant du haut du plateau, dans le sens des aiguilles d’une montre, on dégustera :

La Belon bretonne
L’huître plate représente une catégorie à part. Cultivée au bout du bout de la Bretagne, à Carantec, elle affiche une couleur rosée. Son goût est très iodé et salé avec une longue persistance en bouche et un parfum de noisette très reconnaissable.

La spéciale Gillardeau
Provenant de la région de Marennes-Oléron, cette spéciale est élevée pendant plusieurs années à faible densité pour lui offrir un développement optimal. Charnue et croquante, elle est légèrement sucrée et se pare de reflets bleutés.

La fine de claire
Cette huître de Charente maritime est reconnaissable à ses branchies vertes. Affinée dans des claires, ces bassins argileux peu profonds, elle est plus douce et moins salée. Tendre et peu charnue, c’est l’huître parfaite pour ceux qui veulent découvrir le produit.

La Tia Maraa
Voilà une huître de pleine mer, provenant d’Irlande dont la couleur blanche annonce la douceur en bouche. Croquante et charnue, elle révèle un petit goût sucré original. Cette spéciale s’accompagne, dans son pays, de stout (type Guiness).

La bretonne creuse
La Prat-ar-Coum provient de Carantec. Élevée en pleine mer, cette huître est d’un gris foncé. Plutôt maigre, elle a un goût salé et iodé qu’apprécieront les novices.

La cuvée prestige
Cette Oléronaise est très originale puisqu’elle passe l’essentiel de sa vie en Charente pour finir par un affinage en Irlande, dans une baie peu salée. D’une couleur blanche, elle est très charnue et croquante. Peu salée, elle affiche une longueur en bouche impressionnante.