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«Mon idée de départ était d’utiliser le vin et la gastronomie comme vecteur de relations publiques», explique Alain Marty, le fondateur du Wine & Business Club. Cet entrepreneur a réussi, en 22 ans à monter un bel ensemble qui emploie 20 personnes et génère 7 millions d’euros de chiffre d’affaires. Après un premier club à Paris, dont les membres se réunissent au très renommé Hôtel Bristol, puis deux autres sur la capitale française, c’est vers la province que l’initiative a essaimé : Reims, Marseille, Strasbourg, Nantes… Monaco et Genève ont suivi avant Luxembourg qui devient le 18e club du réseau qui compte désormais environ 2.500 membres.

Le programme des soirées du Wine & Business Club sont calibrées pour séduire les chefs d’entreprise : une conférence économique avec un invité de prestige, une dégustation de vins avec un vigneron et/ou un sommelier, un diner où sont présents des invités de marque… «et la soirée se finit immuablement à 23h15, pour assurer le travail le lendemain», s’amuse le volubile Alain Marty.
Luc Weitzel, référendaire à la Cour de justice de l'UE a eu l’occasion de découvrir le club parisien et a voulu poursuivre l’aventure : «des vins superbes, un dîner exceptionnel et des invités passionnants… c’est tout ce que j’aime». Aux côtés de celui qui est devenu président du club luxembourgeois, Nicolas Graas et Michael Vareika complètent le bureau avec Fernando Lopez Lens, le directeur général du Sofitel Le Grand Ducal qui est «ravi et enthousiaste d’accueillir les dix diners annuels du club. Le chef Sébastien Perrot s’efforcera de proposer des menus en accord avec les vins dégustés».
Si Nicolas Graas voit là «l’occasion de belles rencontres, dans un environnement ouvert et convivial qui plaira aussi aux étrangers de Luxembourg», Michael Vareika focalise son attention sur le vin : «Je suis aussi membre d’autres clubs et réseaux d’affaire, mais ce qui nous lie ici, c’est l’amour des bons vins». Aussi, tous refusent de voir dans la création du Wine & Business Club de Luxembourg une concurrence avec d’autres clubs, lieux, cercles divers qui existent ou sont en cours de création au Luxembourg. «C’est un concept original qui peut coexister à côté des autres», se défend Nicolas Graas.