La Grande-Duchesse, le Dr Denis Mukwege et la juriste internationale spécialisée dans les crimes de guerre, Céline Bardet, au moment de la présentation du forum, le 25 janvier dernier. (Photo: Mike Zenari/Archives)

La Grande-Duchesse, le Dr Denis Mukwege et la juriste internationale spécialisée dans les crimes de guerre, Céline Bardet, au moment de la présentation du forum, le 25 janvier dernier. (Photo: Mike Zenari/Archives)

Problématique majeure et pourtant peu ébruitée dans la presse, le viol est devenu une horrible «arme de guerre». Peu présentes sur le front des hostilités armées, les femmes sont pourtant parmi les premières victimes civiles des guerres et du terrorisme.

Cet article est paru dans l’édition mars 2019 du  , un numéro spécial consacré au Female Leadership, en prélude à la Journée internationale du droit des femmes de ce 8 mars.

Des cibles aussi stratégiques que faciles. C’est pour dénoncer cette situation, mobiliser les pouvoirs publics ainsi que les citoyens et surtout agir que la Grande-Duchesse a décidé d’organiser le premier forum international intitulé «Stand Speak Rise Up».

L’événement se déroulera à l’European Convention Center les 26 et 27 mars prochains. Il réunira des acteurs importants de la communauté internationale dans la lutte contre les violences sexuelles. Des hauts responsables d’organisations internationales participeront aussi au forum, organisé en partenariat avec l’ONG We Are Not Weapons of War et la fondation du docteur congolais Denis Mukwege.

Ce dernier sera d’ailleurs présent avec l’autre lauréate du prix Nobel de la paix en 2018: la Yazidie Nadia Murad. Tous deux ont été récompensés pour leur action en faveur des victimes de violences sexuelles.

Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix en 2006 et supporter de l’action de la dans la microfinance, sera aussi présent. Les témoignages de 40 survivantes de ces actes horribles permettront de mettre des mots sur cet indescriptible fléau à combattre.