Le Statec constate la revue à la baisse des prévisions par tous les organismes internationaux de référence. (Photo: Shutterstock)

Le Statec constate la revue à la baisse des prévisions par tous les organismes internationaux de référence. (Photo: Shutterstock)

Le «Conjoncture Flash» de septembre du Statec souligne les risques liés au contexte macroéconomique, qui pèsent sur l’économie mondiale. Avec l’espoir d’un soutien en provenance de la consommation des ménages.

Les risques pèsent, plus que jamais, sur le moral des chefs d’entreprise et sur la performance de ces dernières. C’est dans un contexte international toujours marqué par des incertitudes et des tensions que le Statec a dressé, mercredi, un état des lieux de la situation conjoncturelle.

Dans son , l’institut souligne «une rentrée sous tension». Un scénario que partage l’OCDE, avec des perspectives «de plus en plus fragiles et incertaines» et une croissance mondiale de l’ordre de 3% cette année et en 2020. «Un rythme d’expansion au plus bas depuis la crise financière», pointe le Statec.

Pour la zone euro, la croissance est révisée à la baisse, à respectivement 1,1% et 1,0% en 2019 et 2020. Bien en dessous de diverses hypothèses. Le Statec envisageait encore 1,5% en juillet dernier.

Environnement financier fébrile, baisse de confiance des entreprises de la zone euro… le tableau ne semble pas réjouissant.

Le Statec estime, dans ce contexte, que «les économies de la zone euro devront compter sur leur demande interne. La consommation des ménages a tenu bon au premier semestre 2019 (avec une contribution à la croissance similaire à celle du second semestre 2018). Elle devrait continuer à profiter de la baisse du chômage – même si celle-ci perd un peu de son intensité depuis la fin 2018 – et de gains de pouvoir d’achat.»