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 (Photo: MAEE)

Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, s’est rendu le mardi 6 juin 2017 au siège de l’Organisation des Nations unies à New York pour une réunion de travail avec le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres.

Il s’agit de la première rencontre entre le ministre Asselborn et le secrétaire général Guterres depuis la prise de fonction de ce dernier en janvier 2017. La rencontre a permis d’aborder les grands dossiers de l’actualité politique internationale. Le ministre Asselborn a notamment évoqué les relations entre les pays du Golfe, les relations israélo-palestiniennes et les situations en Syrie, en Libye et au Yémen. Le ministre Asselborn a plaidé pour un engagement fort de la communauté internationale dans la recherche de solutions politiques à ces conflits.

De son côté, le secrétaire général a fait état des efforts de réforme de l’Onu en cours et du rôle que l’Union européenne devra jouer dans ce processus. Le ministre Asselborn a rappelé dans ce contexte l’importance d’une UE forte, solidaire et ouverte, fidèle au multilatéralisme qui fait partie de son identité.

La réunion a aussi permis de faire un tour d’horizon des sujets des objectifs du développement durable, du climat et de la migration.

Lors de son séjour à New York, le ministre Asselborn a également rencontré le groupe de pays arabes pour évoquer une série de situations de conflits en Afrique du Nord et au Proche-Orient. Le ministre Asselborn a pu là aussi insister sur l’importance de solutions politiques et inclusives pour les conflits en Syrie, en Libye et au Yémen. S’agissant du processus de paix au Moyen-Orient, il a rappelé qu’au-delà de la question des colonies, le respect de la résolution 2334 du Conseil de sécurité de l’Onu est une condition pour la viabilité et la pérennité de la solution à deux États.

Lors d’une réunion de travail avec un autre groupe d’ambassadeurs auprès des Nations unies, représentant un large éventail de communauté internationale, le ministre Asselborn a échangé idées, réflexions et propositions d’action sur quelques grands défis auxquels est confrontée cette communauté et pour lesquels la coopération au sein des Nations unies offre des voies de solution. Cela est vrai pour l’agenda 2030 du développement durable, le suivi de l’accord de Paris sur le climat et le processus entamé devant mener en septembre 2018 à l’adoption d’un pacte mondial sur les migrations. Tous ces défis ne pourront être rencontrés qu’avec une organisation réformée dans ses moyens d’action dans son organisation interne compte tenu des incertitudes pesant sur ses moyens financiers.