Le projet Skills Bridge vise à anticiper les grands changements technologiques et leur impact sur les emplois et les compétences, dans tous les secteurs d’activité, en misant sur la formation et l’acquisition de nouvelles compétences permettant aux salariés d’accéder à de nouveaux emplois non pourvus. (Photo: Licence C.C.)

Le projet Skills Bridge vise à anticiper les grands changements technologiques et leur impact sur les emplois et les compétences, dans tous les secteurs d’activité, en misant sur la formation et l’acquisition de nouvelles compétences permettant aux salariés d’accéder à de nouveaux emplois non pourvus. (Photo: Licence C.C.)

Mardi 16 janvier dernier, Laurent Mertz, Secrétaire général, et Frank Ertel, Membre du Comité exécutif, rencontraient Mme Nadine Welter et M. Gary Tunsch (ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire) de même que M. Laurent Probst (PricewaterhouseCoopers Luxembourg), en charge du nouveau projet Luxembourg Digital Skills Bridge.

Pour rappel, le projet Skills Bridge vise à anticiper les grands changements technologiques et leur impact sur les emplois et les compétences, dans tous les secteurs d’activité, en misant sur la formation et l’acquisition de nouvelles compétences permettant aux salariés d’accéder à de nouveaux emplois non pourvus, avec un soutien financier de l’État pour l’employeur en ce qui concerne le processus de formation notamment. L’originalité du projet réside notamment dans le matching qui serait réalisé entre les compétences, déjà détenues ou à acquérir, des salariés, et les caractéristiques et les besoins des emplois existants à pourvoir.

Cette rencontre faisait suite aux précédents échanges de vue sur ce dossier avec le président de l’Aleba Robert Scolati, courant 2017, et avait pour objectif de faire le point sur les avancées du projet. L’Aleba a de fait pu constater les importants progrès réalisés, et les approches professionnelles désormais décidées et retenues. Pour Laurent Mertz, Secrétaire général de l’Aleba: «Le projet Skills Bridge est exceptionnel, et a vraiment tout notre support. Il faut en effet, plus que jamais, anticiper les évolutions liées à la quatrième révolution industrielle et à la digitalisation, en mettant en place aussi vite que possible des solutions innovantes basées sur des méthodologies professionnelles. C’est d’autant plus important et nécessaire au sein du secteur financier, où l’emploi est particulièrement sensible aux nouvelles technologies».

Les principes du projet Luxembourg Digital Skills Bridge sont en cours de finalisation, et, après validation définitive par le Comité de Pilotage, une phase test devrait démarrer en mars 2018, visant notamment 300 personnes dans le secteur financier. «Pour l’Aleba, syndicat majoritaire dans le secteur financier, une initiative comme Bridge Skills est essentielle, car nous savons que les banques, les assurances et les autres professionnels de la place financière doivent se réinventer, pour rester profitables et concurrentiels, en tenant compte de l’arrivée de toutes ces nouvelles technologies qui auront un impact sur l’emploi et sur les métiers de la finance, même si cet impact est à ce stade encore difficile à estimer. Tout doit donc être fait pour au plus tôt prévenir la disparition d’une fonction avec comme conséquence la perte d’un emploi, tout ce qui concourt à ‘prévenir plutôt que guérir’ est très important, et Bridge Skills s’inscrit dans cette philosophie» précise encore Laurent Mertz, tout en rappelant que l’Aleba a déjà mis la formation au centre de ses revendications, dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives de travail des secteurs des banques et des assurances.