Selon l’étude d’ING sur l’immobilier, la hausse du prix des biens risque de se poursuivre au Grand-Duché!  (Photo: Luc Deflorenne)

Selon l’étude d’ING sur l’immobilier, la hausse du prix des biens risque de se poursuivre au Grand-Duché!  (Photo: Luc Deflorenne)

Frédéric Kieffer, head of retail banking, a présenté les résultats pour le Grand-Duché de la dernière étude d’ING International Survey consacrée à l’immobilier.
 Son intervention a été suivie par une présentation de Philippe Ledent, senior economist, qui a examiné la question de l’immobilier résidentiel d’un point de vue macro-économique.

Les tendances sur le marché immobilier

À la question «les biens immobiliers sont-ils trop chers?», 89% répondent que les prix sont élevés (contre 60% pour la moyenne européenne) et 78% pensent que les prix vont continuer à augmenter au moins dans les 12 prochains mois.

Le contexte des taux d’intérêt

Quant à la question de savoir quelle formule de taux choisir, beaucoup de répondants (près d’un tiers) ne le savent pas: on constate tout de même que plus d’un tiers (35%) préfèrent le taux fixe en 2016, ce qui reste dans la même tendance qu’en 2013 (38%). Si on tient compte du niveau des taux en 2013 et en 2016, il est intéressant de constater que finalement, les choix des consommateurs en matière de formule de taux ne semblent pas être impactés. Alors que le taux fixe a atteint un plancher récemment, descendant même à un niveau plus bas que le variable, 50% des répondants pensent que les taux vont remonter d’ici trois ans.

Les difficultés pour acquérir un bien

70% des répondants affirment devoir adapter leur comportement financier pour être en mesure d’acheter une maison. L’achat d’un bien peut imposer dans certains cas des sacrifices de plusieurs natures: 27% réduisent leurs dépenses drastiquement, 45% épargnent pour constituer un apport et 20% se privent de vacances, contre 41%, 33% et 21% pour la moyenne européenne.

Sentiment sur la situation de l’immobilier

78% des résidents du Grand-Duché sont contents de leur situation en matière de logement, contre 69% pour la moyenne européenne. On constate toutefois que les propriétaires sont les plus nombreux à être heureux (85%, contre 64% pour les locataires). Seuls 8% ne sont pas satisfaits de leur situation, ce qui correspond au chiffre obtenu au niveau européen.

Vision macro-économique de la situation de l’immobilier résidentiel

D’un point de vue macro-économique, la vision d’ING a été présentée par Philippe Ledent, senior economist ING. Intuitivement, ce sont l’offre et la demande qui expliquent l’évolution des prix de l’immobilier. Néanmoins, l’expérience montre que les prix des biens sont déterminés également par la capacité à rembourser un crédit, capacité qui dépend elle-même du revenu, du niveau des taux d’intérêt, des règles fiscales, de la capacité d’épargne, etc.