Le 22 janvier 2015, le LCGB-Femmes a rencontré la ministre de l’Égalité des chances, Lydia Mutsch, pour un échange de vues sur la politique d’égalité de traitement.
La délégation du LCGB-Femmes a d’abord profité de présenter le programme d’action du LCGB qui vise, entre autres, à garantir un strict équilibre de traitement entre hommes et femmes et à réduire l’écart salarial entre les hommes et les femmes.
Le comité du LCGB-Femmes a été renouvelé dans le cadre d’une soirée d’information en octobre 2014 sur le droit du divorce. La soirée a été un grand succès suite auquel le LCGB compte élargir et compléter ses services aux membres. Dans les mois à venir, le LCGB proposera également aide, information et assistance dans le droit du divorce.
À côté de la problématique du divorce, le comité du LCGB-Femmes s’intéresse également aux difficultés rencontrées par les familles monoparentales. Ces dernières se caractérisent par un risque de pauvreté accru et sont composées d’une majorité écrasante de femmes.
La conciliation entre vies familiale et professionnelle constitue un des problèmes majeurs rencontrés par les familles monoparentales. Souvent un emploi à temps partiel est indispensable pour un parent monoparental afin de pouvoir gérer sa vie et celle des enfants. Le recours au temps partiel va de pair avec un salaire moins élevé et résulte en fin de carrière en une pension nettement réduite. Un deuxième risque se pose pour les femmes et les hommes qui sont divorcés ou dont le partenaire est décédé: leur classe d’impôts change après trois ans en classe 1A (célibataire avec enfant (s))! Ceci fait accroître le risque de pauvreté des familles monoparentales et rend leur situation déjà difficile encore plus précaire.
Le LCGB-Femmes s’est donné comme mission de faire parvenir au mieux les informations importantes sur tous les sujets touchant les familles monoparentales et prépare actuellement une brochure sur cette thématique.
La ministre a félicité le LCGB-Femmes pour son engagement et les travaux qu’il est en train de réaliser. Elle a également souligné que la problématique de l’égalité entre hommes et femmes est intimement liée à la politique familiale et que la question de la conciliation entre vies privées et professionnelles concerne les deux parents sans distinction de leur sexe. Elle a finalement souligné l’importance d’un changement de mentalités afin de pouvoir mettre un terme aux stéréotypes professionnels.
À la fin de la réunion, les deux parties se sont montrées disposées à discuter et à thématiser le sujet du «splitting» des droits de pension. Pour sa part, le comité du LCGB-Femmes a d’ores et déjà invité la ministre à participer à sa prochaine conférence qui portera probablement sur le sujet des familles monoparentales.