Les marchés émergents recèlent un certain potentiel et constituent, en dépit de leurs risques, un moyen de participer à la croissance. (Photo : Capital Group)

Les marchés émergents recèlent un certain potentiel et constituent, en dépit de leurs risques, un moyen de participer à la croissance. (Photo : Capital Group)

«Les marchés émergents recèlent un certain potentiel et constituent, en dépit de leurs risques, un moyen de participer à la croissance», affirme Valeria Vine, spécialiste des investissements chez Capital Group. 35 ans après la création de son premier fonds marchés émergents, la société gère aujourd’hui près de 77 milliards USD au sein de stratégies axées sur les marchés émergents, au travers d’une présence dans plusieurs pays-clés, comme l’Inde et la Chine.

Quel est votre rôle chez Capital Group?

Le rôle de spécialiste des investissements n’est pas propre à Capital Group, mais il revêt ici une importance particulière, parce que nos fonds sont gérés selon notre «Capital SystemSM». Chaque fonds est affecté à plusieurs gérants aux profils complémentaires: issus de multiples parcours, ils se distinguent par leurs propres approches d’investissement et perspectives sur les marchés. Chaque portefeuille repose ainsi sur des convictions profondes, avec une structure diversifiée et équilibrée qui réduit le risque pour nos clients. En tant que spécialiste des investissements pour les fonds marchés émergents, je dois en quelque sorte assembler les différentes poches des différents gérants du portefeuille pour créer une vision globale de celui-ci… Cela leur permet de se consacrer à ce qu’ils font de mieux: gérer de l’argent.

Qu’est-ce qui distingue Capital Group sur les marchés émergents?

Nous avons lancé, il y a 35 ans, notre premier fonds mondial d’actions émergentes. Nous avons été parmi les premiers à mener des recherches fondamentales, de terrain, à la rencontre des fournisseurs des entreprises, de leurs responsables et de leurs clients, pour en avoir une vraie compréhension. Nos analystes et gérants ont souvent une longue ancienneté chez Capital Group et ont créé des liens solides dans ces régions, où la volatilité est souvent source d'opportunités financières. 

Nos gérants sont rémunérés uniquement sur la base de leur performance sur 1 an, 3 ans, 5 ans et 8 ans, car c’est ainsi que leurs intérêts sont le mieux alignés avec ceux de nos clients. En principe, les professionnels des marchés émergents emploient une approche à long terme, à cause de la volatilité et des risques de Iiquidité. Également, nos gérants investissent personnellement dans leurs stratégies. 

Notre recherche est par ailleurs unique en son genre: certains analystes gèrent aussi 20% d’un portefeuille. Ceux qui ont la chance de se spécialiser dans un secteur ont ainsi la chance de gérer de l’argent sans avoir à devenir des gérants généralistes et renoncer à la recherche fondamentale. Nos analystes ont près de 15 ans d’expérience, bien plus que la moyenne du marché.

Ces éléments nous distinguent des autres gestionnaires.  

Pourquoi investir sur les marchés émergents en 2021 et au-delà?

Structurellement, sur le long terme, la croissance de ces pays devrait se redresser beaucoup plus vite. Mais l’aspect-clé tient dans l’évolution de l’éventail des opportunités. Pendant le super-cycle des matières premières, les industries d’extraction représentaient près de 25% de l’indice des marchés émergents. Quand ce cycle s’est achevé, l’éventail des opportunités ne correspondait évidemment plus à la demande des investisseurs. En 2020, les industries d’extraction représentaient moins de 10% de l’indice, qui compte désormais de nombreux secteurs à forte croissance comme l’e-commerce, les jeux et la santé. Ces secteurs représentent maintenant plus de la moitié de l’indice «MSCI Emerging Markets», contre moins de 30% il y a 10 ans. Une telle évolution des opportunités offre, selon nous, des perspectives multiples.

L’important, en gestion active, est d’identifier les leaders à l’horizon des 5 à 10 prochaines années. Plusieurs pays, comme l’Indonésie, s’approchent d’un tournant dans le secteur des services Internet, et contiennent donc des opportunités dans ce domaine, qui devrait connaître une accélération marquée après la crise sanitaire. Le secteur de l’assurance a également le vent en poupe. La demande en contrats d’assurance en Asie s’était envolée après la pandémie de SRAS, et nous pensons qu’un phénomène identique va bientôt se produire, car les gens veulent se projeter et avoir un filet de sécurité. La demande en services financiers est de plus en plus présente à travers l’ensemble des pays émergents.

La demande dans le secteur de la santé a également progressé depuis plusieurs années. C’est d’ailleurs un axe stratégique du gouvernement chinois dans le contexte du vieillissement de la population, de la hausse des revenus et d’une urbanisation rapide. Avec l’évolution des styles de vie et des modèles d’alimentation, les gens recherchent des soins de santé de meilleure qualité dès lors que leurs revenus augmentent. L’offre et la demande convergent dans une configuration intéressante, alors qu’auparavant, ce sont des multinationales qui couvraient la demande en soins de santé des pays émergents. Nous identifions de nombreuses opportunités dans l’univers de la santé, mais il faut faire preuve d’une grande sélectivité. Si vous y parvenez, il peut y avoir d’excellentes retombées financières.  

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