L’histoire commence alors que la loi américaine de 2015 n’est pas encore votée: comment éviter les collisions frontales de trains? En sachant où ils sont. C’est cela que Civil Maps commence à mettre en route.
À la croisée des années 2014 et 2015, la start-up californienne décide de développer une intelligence artificielle qui va être capable, à partir des données collectées par des capteurs dans un certain nombre de véhicules, de construire des cartes en 3D des environnements urbains.
La Fingerprint Base Map est née des investissements de Ford et, dans un degré moindre, d’autres constructeurs automobiles.
Déjà présente à San Francisco, en Chine et en Inde, a finalement décidé de préférer Luxembourg à Berlin pour installer son quartier général européen. Un pays exactement entre les deux grands pays que sont la France et l’Allemagne et où la start-up commençait à enregistrer des marques d’intérêt, selon son directeur général, Stefan Safko.
«Luxinnovation et d’autres organisations nous ont aidés de manière proactive à résoudre les problèmes apparus lors de la création de notre société: obtenir un numéro de TVA, rencontrer des recruteurs, trouver des bureaux temporaires et créer un compte bancaire, le tout en quelques jours. Ces types de capacités de résolution de problèmes vont très loin lorsque vous êtes une start-up et que vous devez vous déplacer et itérer rapidement», a-t-il ajouté.
Les plans luxembourgeois pour le développement de la voiture autonome et la présence du Centre interdisciplinaire pour la sécurité, la fiabilité et la confiance (SnT) de l’Université du Luxembourg, qui mène des recherches sur les voitures autonomes, ont aussi été déterminants.