Avec Corrine aux platines, la soirée de Noël du Mudam ne pouvait être que réussie! (Photo: Maison Moderne)

Avec Corrine aux platines, la soirée de Noël du Mudam ne pouvait être que réussie! (Photo: Maison Moderne)

Le Mudam fêtait Noël jeudi dernier en grande pompe, avec une foule on ne peut plus éclectique venue faire une nouba d’enfer sur les rythmes de l’incomparable Corrine...

Quelle ambiance! On n’avait jamais connu le Mudam Café aussi festif. Jeudi dernier, le musée donnait sa grande fête de Noël et n’a, pour une fois, pas lésiné sur l’ambiance. En grande partie grâce à l’incomparable créature nocturne et très «gender fluid» qui officiait aux platines: Corrine, la seule, l’unique.

Originaire de Nancy, Corrine a été à toutes les soirées parisiennes et à tous les postes ces 15 dernières années: en mix le dimanche à la grande époque du Café Etienne Marcel, à la porte du Social Club lors de son ouverture, ou encore, plus récemment et actuellement, sur la scène du cabaret Madame Arthur... Sans genre, sans langue de bois et délicieusement déglingué(e), ce personnage haut en tout, mi-diva mi-dame pipi, a ainsi su faire s’enflammer la piste du Mudam.

Sur le dance floor, une foule éclectique et de très bonne humeur composée d’artistes plus ou moins en vue, de patrons festifs, de jeunes nymphettes, de philanthropes en goguette, de l’équipe du Mudam, ou encore de la flamboyante drag-queen Séraphine Mirage... Un mélange de styles et de profils qui marchait plus que bien et qu’on aimerait voir plus souvent dans les nuits grand-ducales. À l’image de l’organisatrice Anna Loporcaro, qui signait là avec style sa dernière soirée pour le musée.