Les Européens ont rappelé qu’ils étaient prêts à un accord, mais tout en souhaitant se montrer fermes, rappelant que celui-ci ne se ferait «pas à n’importe quel prix». (Photo: European Union)

Les Européens ont rappelé qu’ils étaient prêts à un accord, mais tout en souhaitant se montrer fermes, rappelant que celui-ci ne se ferait «pas à n’importe quel prix». (Photo: European Union)

Les dirigeants européens, réunis en Conseil européen jeudi et vendredi, ont appelé à continuer les négociations sur le Brexit, alors que Boris Johnson fixait comme date limite la mi-octobre.

Alors que le Premier ministre britannique, Boris Johnson, avait fixé à la mi-octobre la date pour esquisser un compromis pour un accord sur le Brexit, les dirigeants européens, réunis en Conseil européen jeudi et vendredi, ont conclu qu’il fallait «continuer les négociations».

Les Européens ont rappelé qu’ils étaient prêts à un accord, mais tout en souhaitant se montrer fermes, rappelant que celui-ci ne se ferait «pas à n’importe quel prix». Et qu’ils attendent du Royaume-Uni de «faire les gestes nécessaires pour rendre possible un accord».

Chacune des parties semble donc attendre de l’autre un premier pas, alors que les pourparlers bloquent depuis des mois sur trois dossiers – la pêche, les conditions de concurrence et la manière de régler les différends dans le futur accord.

Michel Barnier devrait tout de même conduire, toute la semaine prochaine à Londres, «y compris le week-end» si besoin, de nouvelles tractations avec les équipes de négociateurs britanniques.

Boris Johnson devrait, de son côté, réagir dans la journée de vendredi à la déclaration des dirigeants des 27 États membres de l’UE.