Notre monde a subi, ces dernières décennies, des changements considérables au niveau géopolitique. Les équilibres entre les grandes nations ont été remis en question. La mondialisation s’est installée. Notre Europe a vieilli au point de se draper d’une naïveté qui compromet le rôle qu’elle joue face aux États-Unis, à la Chine, à l’Inde, au continent africain. L’Europe doit à nouveau se faire respecter! Mais comment?
Les conflits sont aujourd’hui économiques, technologiques et sociétaux. Le développement durable, le climat et l’écologie s’invitent à tous les niveaux. Il est pour autant utopique de croire en une communauté internationale qui, comme le plait à rappeler Hubert Védrine, est un concept creux.
Il ne s’agit plus d’une menace unique qui nous guette, mais bien d’une multitude de sujets qu’il convient de traiter un par un. La politique des petits pas et des petites victoires se révèle souvent la plus efficace pour atteindre les sommets.
En un court retour en arrière de deux ans, nous mesurons combien nos vies, nos envies, nos besoins, nos craintes et nos visions ont évolué. Il a suffi d’une pandémie pour créer un chaos planétaire sans précédent. Nos environnements, tant professionnel que privé, sont bouleversés.
Pour Hubert Védrine: «Je pense qu’avec le recul, 2020 apparaîtra, en tout cas en Occident, comme la fin d’une très longue période de paix, d’enrichissement et d’insouciance, mais aussi d’arrogance et d’irréalisme. La pandémie entraîne un choc plus violent et plus global que le 11 septembre 2001, qui n’avait épouvanté qu’une partie du monde, et que la crise financière de 2008. C’est la première fois que l’humanité a peur de la même chose en même temps!»
Couverture de l’ouvrage de Hubert Védrine: «Dictionnaire amoureux de la géopolitique». (Crédit: BSPK)
Il est aujourd’hui crucial de redonner du sens à nos organisations. Véritablement créer un environnement propice pour manager autrement. Remettre l’humain au cœur de nos préoccupations.
«Et le chef d’entreprise, dans tout cela? Sa fonction est complexe et ses responsabilités sont énormes. Il doit faire preuve de pragmatisme, anticiper et imaginer le futur. Et voilà qu’aujourd’hui la géopolitique s’invite significativement dans son environnement. Le changement est plus que jamais au rendez-vous! Bien davantage que par le passé, le présent et le futur se conjuguent au travers de la place que revêt l’humain dans nos organisations», souligne , initiateur des «Rencontres stratégiques du manager».
Henri Prévost initiateur des «Rencontres stratégiques du manager BSPK». (Crédit; BSPK)
Cette dimension humaine est précisément l’ADN de BSPK. Tout s’organise, tout se rêve, tout se réalise grâce à l’humain. C’est notre conviction.
Notre mission est d’accompagner le CEO dans ce parcours à la fois exaltant et complexe de sa fonction. Nous voulons le mettre en capacité d’identifier la valeur ajoutée de son entreprise en agissant comme un révélateur de talents à la fois individuels et collectifs.
Il nous faut concentrer toutes les énergies afin que ces enjeux cruciaux en matière de géopolitique soient autant d’opportunités de manager autrement. Trouver ensemble la réponse à la question: «Comment faire évoluer mon management au quotidien pour conserver la priorité à l’humain et garantir la performance de l’entreprise?»
Il n’existe fort heureusement pas de réponse universelle à cette question. C’est le signe tangible que chaque organisation possède sa capacité à créer sa vision, identifier son objectif et mettre en œuvre les actions pour réussir son projet.
Chaque CEO peut contribuer à la réussite en donnant de la vision et en montrant qu’il est aux commandes pour affronter le changement, redonner de la confiance et garantir un avenir durable. Chaque organisation à son propre écosystème et, par conséquent, très certainement sa propre géopolitique.
Hubert Védrine nous éclairera à coup sûr pour nous proposer des pistes d’évolution. . Mais le courage est aussi une des vertus du CEO!
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