Amis depuis l’université, Hussam El-Sheikh et Steven Hunter, respectivement ex-Deutsche Bank et ex-J.P. Morgan, répondent au besoin de digitalisation des banques d’investissement et autres gestionnaires de fonds. (Photo: 9fin)

Amis depuis l’université, Hussam El-Sheikh et Steven Hunter, respectivement ex-Deutsche Bank et ex-J.P. Morgan, répondent au besoin de digitalisation des banques d’investissement et autres gestionnaires de fonds. (Photo: 9fin)

Poursuivant sa stratégie d’investissement dans des start-up en pleine traction, Ilavska Vuillermoz Capital a participé à la série A de la fintech londonienne 9fin, de 9,5 millions d’euros.

Même avec deux mois de retard sur le communiqué de presse officiel, la série A de 9fin se regarde: la fintech londonienne, plateforme de renseignement sur les marchés des capitaux de la dette, a déjà séduit neuf des dix plus grosses banques d’investissement en Europe et travaille également avec des gestionnaires d’actifs, des «hedge funds», des cabinets d’avocats et de conseil.

Mi-octobre, ses fondateurs, Steven Hunter et Hussam El-Sheikh, ont annoncé avoir bouclé une série A à 9,5 millions d’euros menée par Redalpine, aux côtés des précédents investisseurs de la société, Fly Ventures. Paul Forster, co-fondateur d’Indeed, et Alan Morgan, co-fondateur de MMC Ventures, ont également participé avec les Luxembourgeois d’Ilavska Vuillermoz Capital et un certain nombre de particuliers fortunés. À ce jour, a obtenu plus de 11,7 millions d’euros de financement – soutien de Seedcamp et AI Seed Fund compris.

«Lorsque je travaillais dans la banque et la gestion d’actifs, j’avais l’impression d’avoir été téléporté 40 ans en arrière en termes de données et de technologies utilisées par notre marché. Trouver des choses simples comme les revenus, le flux d’actualités sensibles aux prix et les documents d’offre clés était incroyablement douloureux. 9fin a été créée pour résoudre ce problème», explique M. Hunter, ex-J. P. Morgan.

9fin utilise l’apprentissage automatique et la vision par ordinateur pour extraire et normaliser les données des marchés des capitaux d’emprunt en temps réel. L’analyse prédictive de la société aide ses clients à gagner du temps, à repérer des opportunités de trading et à augmenter leur part des 65 milliards de dollars de commissions sur les marchés des capitaux empruntés perçus par les conseillers chaque année, indique le communiqué de presse.

La société, ouvrant un bureau à New York suite à la forte demande des clients, recrute également dans ses équipes de vente, de marketing, de produit et d’ingénierie. Elle prévoit de doubler ses effectifs actuels de 30 personnes avant la fin de l’année.