«Landrush» au CNA à partir du 20 mars

À partir de ce 20 mars et jusqu’au 29 août, le Centre national de l’audiovisuel de Dudelange propose l’exposition «Landrush – Ventures into Global Agriculture», qui est une exploration artistique de l’impact social et environnemental de l’agriculture à travers le monde.

Une occasion de mieux se rendre compte que «plus que toute autre activité, l’agriculture est celle par laquelle l’espèce humaine transforme la planète. Pourtant, la plupart des gens ne mesurent pas à quel point nos systèmes alimentaires sont fragiles en réalité.»

Frauke Huber et Uwe H. Martin documentent les conséquences sociales et environnementales de l’agriculture mondiale depuis 2007. En adoptant une démarche de journalisme lent, ils nouent d’étroites relations sur place avec des agriculteurs, des éleveurs et des pêcheurs, et interviewent des responsables politiques, des activistes et des scientifiques. Leurs projets se développent de manière organique, chapitre par chapitre, suivant un cycle constant de recherche, production et présentation. Cette approche ouverte permet à leur travail de faire surface au sein de contextes toujours nouveaux, en jetant progressivement des ponts entre publications dans des revues, films documentaires, web-documentaires linéaires et applications interactives jusqu’aux mises en espace dans des institutions culturelles.

Pour la première fois, cette exposition rassemble en un lieu les trois chapitres de l’enquête de Huber et Martin: White Gold, qui examine les effets sociaux et écologiques de la production mondiale de coton; Landrush, qui analyse l’impact des investissements agricoles à grande échelle sur les économies rurales et les droits fonciers, l’essor des carburants renouvelables, la réaffectation des terres et l’avenir de l’agriculture à travers le monde; et Dry West, qui documente la société hydroélectrique et les paysages façonnés par l’Homme de l’Ouest américain, où les rivières coulent dans des berges en béton, à travers les montagnes et le désert, tout en rapportant de l’argent. 

L’exposition sera accessible du mercredi au dimanche de 12h à 18h. L’entrée est gratuite.

UBS, nouveau partenaire de la fondation Hëllef fir d’Natur

UBS au Luxembourg, dont la spécialité est les services transfrontaliers pour la gestion de patrimoine, a signé un accord de partenariat avec la fondation locale Hëllef fir d’Natur par Natur&ëmwelt. Cet engagement soutient la mission de la fondation qui consiste non seulement à protéger la nature en achetant et gérant les biosphères menacées, mais également en surveillant les réserves naturelles du Luxembourg, en sensibilisant l’opinion publique, en éduquant les mentalités, en collectant des données et en menant des recherches scientifiques.

La fondation Hëllef fir d’Natur possède 1.500 hectares de réserves naturelles, dont des prairies humides, des étangs et cours d’eau, et des terrasses de vignobles. La fondation est notamment engagée dans la préservation des vallées et prairies humides dans la région de l’Oesling et la restauration de l’Alzette, à Schifflange. Afin de garantir la continuité de ces activités, le bénévolat est indispensable.

«Rabudôru, poupée d’amour» à voir à Mamer

Encore discrètes (pour le moment) en Europe, les rabudôru sont un véritable phénomène de société au Japon. Ces poupées en silicone, grandeur nature et potentiellement équipées de nombreuses options physionomiques, connaissent un énorme succès notamment auprès des veufs et des célibataires qui voient en elles un véritable rempart contre la solitude. Elles sont aussi source de furieux débats dans la société. Sont-elles un progrès ou une régression? La poupée d’amour ne va-t-elle pas remplacer, à terme, les relations humaines? Que doit-on attendre de leur part: être un outil thérapeutique ou bien un amplificateur de la détresse humaine?

Ce sont ces questions que pose, notamment, la pièce «Rabudôru, poupée d’amour», d’Olivier Lopez, qui sera proposée . La trame a pour décor une usine de jouets, frappée par la crise. Plutôt que faire la faillite, la direction décide de produire des rabudôru. Certains salariés protestent et crient au scandale, d’autres saluent l’initiative. Dont Thierry, qui y voit un énorme potentiel économique et va même en acquérir une pour son père, atteint de la maladie d’Alzheimer. Nora, son épouse, est bien plus sceptique, et est même horrifiée. Elle tente, non sans peine, de faire entendre ses craintes.

Finalement, c’est bien le débat entre la primauté de l’argent ou de ses convictions qui est au centre de la pièce. Un thème sérieux, mais déployé non sans humour.

Maxime Furon-Castelain, une future star des circuits?

Le Luxembourg pourra-t-il compter, dans quelques années, sur un pilote automobile de niveau international? Ce sera peut-être le cas avec Maxime Furon-Castelain qui, à seulement 13 ans, laisse entrevoir un immense talent. Il vient en tout cas d’être confirmé au 3^e rang du classement définitif du Trophée Académie FIA Karting 2020. Il s’agit d’une performance historique pour le Grand-Duché dans cette compétition mondiale destinée à révéler les meilleurs jeunes talents du motorsport issus des cinq continents.

Depuis sa création en 2010, le Trophée Académie FIA Karting propose une formule inédite dans laquelle chaque pilote de 12 à 14 ans, sélectionné pour représenter son pays, doit affronter ses adversaires avec exactement le même matériel: châssis, moteur et pneus sont identiques et tirés au sort. Plus de 45 nations ont été représentées dans cette épreuve sans équivalent dans laquelle le talent pur est récompensé.

Cette compétition a vu, par le passé, plusieurs pilotes de Formule 1 y obtenir des résultats remarqués. Le pilote Ferrari Charles Leclerc, vainqueur en 2011, mais aussi le pilote Renault Alpine Esteban Ocon, et George Russell, pilote Williams, ainsi que de nombreux autres talents en cours d’ascension, évoluant actuellement en F2 ou F3, y ont performé.  

L’Asti cherche des bénévoles pour le projet Pratiquer une langue online

Depuis quelques mois déjà, l’Asti mène un projet visant à pratiquer une langue avec une personne bénévole via son téléphone portable ou son ordinateur. Ces activités linguistiques sont proposées pour les personnes qui sont en train d’apprendre une langue afin de les aider à améliorer leur vocabulaire et à gagner en confiance pour s’exprimer oralement.

Une fois par semaine, le bénévole échange oralement avec l’apprenant sur des sujets liés à la vie quotidienne, le Luxembourg ou sur la vie en famille dans un cadre décontracté et sans détour, par le biais du téléphone portable ou de l’ordinateur. L’objectif est d’aider l’apprenant à s’exprimer plus facilement soit en luxembourgeois, soit en français, soit en allemand ou soit en anglais.

Actuellement, l’Asti recherche encore des bénévoles pour le français, car de nombreux apprenants souhaitent approfondir leurs connaissances de la langue de Molière. Le luxembourgeois est également très demandé, car les occasions de pratiquer cette langue sont rares, si on ne côtoie pas un milieu de Luxembourgeois.

 Si vous souhaitez vous porter bénévole pour cette activité linguistique virtuelle, veuillez nous contacter à l’adresse suivante: [email protected].