SpaceX, partenaire avec qui SES a participé à deux premières mondiales, lancera trois des quatre satellites nécessaires à libérer sans dommage le spectre attendu par le régulateur américain pour la 5G. (Photo: Space X)

SpaceX, partenaire avec qui SES a participé à deux premières mondiales, lancera trois des quatre satellites nécessaires à libérer sans dommage le spectre attendu par le régulateur américain pour la 5G. (Photo: Space X)

SES a annoncé ce mercredi après-midi avoir retenu SpaceX pour lancer jusqu’à deux de ses nouveaux satellites, qui lui permettront de libérer le spectre dont les États-Unis ont besoin pour lancer la 5G au plus vite. United Launch Alliance s’occupera des deux autres;

Le sprint se poursuit pour SES. Pour récupérer les milliards de dollars de compensation, le leader mondial des solutions de connectivité doit libérer 280MHz de spectre moyen au plus vite… sans endommager la connectivité que ses 120 millions de foyers paient.

L’opérateur luxembourgeois devrait lancer deux satellites en deux fois et à très court terme, via SpaceX, dont un «satellite d’urgence» dès 2022, dit le communiqué. Les deux autres qui entrent dans ce cadre seront lancés sur une Atlas V d’United Launch Alliance.

En juin, SES a annoncé avoir engagé les sociétés américaines Northrop Grumman et la société Boeing pour la livraison de quatre satellites en bande C.

Les négociations avec le régulateur américain ont été marquées par les «foreign companies» pour désigner les principaux opérateurs de satellites, tous européens. Aussi SES tente-t-elle de gommer son image et rappelle qu’«au cours des derniers mois, SES a travaillé de plus en plus avec des entreprises américaines à travers le pays et a investi en Amérique dans le plan de transition en bande C, et sa relation de longue date avec SpaceX signifie son dernier engagement envers les États-Unis. SpaceX a lancé six satellites SES au cours des sept dernières années.»

SES n’est pas n’importe quelle société pour le lanceur d’Elon Musk: elle a été la première à accepter de lancer un satellite et la première à accepter d’en lancer un autre sur un lanceur réutilisé.

La société de Betzdorf a décidé de consacrer 1,6 milliard de dollars à cette stratégie qui doit au minimum lui en rapporter 4, plus les frais engagés pour libérer le spectre.