SES 20 et 21 seront préparés par Boeing, pour permettre à SES de libérer le spectre américain utile pour la 5G au plus vite et recevoir près de quatre milliards de dollars. (Photo: Boeing)

SES 20 et 21 seront préparés par Boeing, pour permettre à SES de libérer le spectre américain utile pour la 5G au plus vite et recevoir près de quatre milliards de dollars. (Photo: Boeing)

SES annonce, ce mardi à la mi-journée, avoir conclu l’achat de quatre satellites, deux Boeing et deux Northrop Grumman, dans le cadre de sa stratégie pour libérer le spectre pour la 5G américaine.

SES 18, SES 19, SES 20 et SES 21. Deux Northrop Grumman 702 SP, 100% électriques, fabriqués et testés à Los Angeles, en Californie. Et deux GeoStar-3 de Boeing fabriqués et testés à Dulles, en Virginie. 

Les quatre satellites, équipés de 10 transpondeurs de 36MHz, seront capables d’offrir la télévision numérique à 120 millions de foyers américains, ce qui permettra «accessoirement» à SES de tenir ses engagements de libération du spectre utile pour la 5G américaine.

Leur lancement est programmé pour le troisième trimestre 2022. Ils font partie de l’enveloppe de 1,6 milliard de dollars obtenue en mai et seront remboursés par le régulateur américain des télécommunications (FCC) si SES respecte le calendrier.

Si c’est le cas, la société luxembourgeoise recevra en plus près de 4 milliards de dollars dans le cadre de ce plan, qui doit permettre aux États-Unis de passer à la 5G. Une manne indispensable pour l’opérateur historique luxembourgeois, aussi bien pour se désendetter que pour financier O3B mPower, son nouveau satellite futuriste… et plus intéressant que les milliers de satellites à basse orbite des géants de la tech ou d’Elon Musk pour tenter d’apporter de la connectivité d’un bon niveau partout sur la planète.