La vie de tout un chacun est émaillée de petits et grands événements, tant privés que professionnels, qui sont potentiellement sources de stress et de déséquilibre. Mis bout à bout, ces éléments peuvent influencer à la fois la bonne marche de l’entreprise, mais aussi la santé physique et psychologique des collaborateurs. Les risques psychosociaux (RPS) requièrent une prise en charge spécifique incluant une expertise technique, des connaissances pointues et une neutralité bienveillante.  (Photo: iStock)

La vie de tout un chacun est émaillée de petits et grands événements, tant privés que professionnels, qui sont potentiellement sources de stress et de déséquilibre. Mis bout à bout, ces éléments peuvent influencer à la fois la bonne marche de l’entreprise, mais aussi la santé physique et psychologique des collaborateurs. Les risques psychosociaux (RPS) requièrent une prise en charge spécifique incluant une expertise technique, des connaissances pointues et une neutralité bienveillante.  (Photo: iStock)

Avez-vous déjà dû gérer un décès dans le cadre de votre travail? Un événement difficile a-t-il déjà impacté la vie des collaborateurs et de votre entreprise? Croyez-vous au risque zéro lorsqu’on parle de risques psychosociaux?

Les risques psychosociaux (RPS) font partie de la vie d’une entreprise et sont des sujets majeurs de la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT). Lorsqu’ils se concrétisent, ils provoquent des conséquences néfastes qui peuvent porter atteinte aux travailleurs et à l’entreprise: burnout, troubles musculosquelettiques, absentéisme, etc.

Ces risques peuvent toutefois être empêchés, et ce sur plusieurs niveaux de prévention: primaire, secondaire et tertiaire. Les mesures de prévention primaire agissent sur l’organisation du travail dans le but de supprimer l’exposition aux risques avant même qu’ils apparaissent. La prévention secondaire vise à empêcher le développement des risques déjà présents et à les minimiser. Enfin, la prévention tertiaire a pour but de réparer les dommages causés et d’en limiter les conséquences sur l’individu, ce sont donc surtout des mesures curatives face à des événements qui laissent énormément de traces.

Le risque zéro en termes de risques psychosociaux est-il réaliste?

Prenons un exemple concret: avec les temps d’études qui tendent à s’allonger, l’entrée d’une partie des salariés sur le marché du travail est de plus en plus tardive. Une montre d’ailleurs qu’entre 2003 et 2011, la part des moins de 35 ans dans la population active occupée au Luxembourg est passée de 44% à 34%, tandis que celles des 50 ans et plus a augmenté de 13% à 19%. En tenant compte de ces données, ainsi que de la possibilité d’événements imprévisibles, chaque entreprise a connu ou connaîtra la survenue d’accidents, de maladie, voire malheureusement de décès, qui vont impacter directement les collaborateurs.

Bien que les mesures de prévention primaire et secondaire soient très efficaces sur d’autres sujets, elles n’ont qu’un effet limité dans ces cas très particuliers. Toutefois, les mesures curatives peuvent être pensées et instaurées en amont d’événements graves. Lorsque l’entreprise dispose déjà d’une procédure de gestion de ces situations, les conséquences néfastes peuvent ainsi être drastiquement limitées.

Le risque zéro n’existe pas, les mesures curatives doivent co-exister avec les mesures de prévention

Cellules psychosociales, permanence psychologique, accompagnements individuels ou d’équipes, supervisions, etc., sont tant de mesures qui sont possibles à prévoir sans pour autant les déclencher avant qu’un événement se concrétise.

La gestion des risques comme enjeu primaire pour les ressources humaines

En France, 80% des salarié·es estiment que le soutien des ressources humaines est inadapté, inutile ou inexistant face au deuil (source: ).

En préparant les travailleurs et organisations à ces événements, et en analysant les causes des accidents survenus, les entreprises font ainsi entrer les RPS dans le grand ensemble des risques professionnels, en les traitant de la même manière que d’autres risques (physiques, ergonomiques, etc.). Le curatif, la prévention tertiaire, doit être une mesure à part entière, et doit co-exister avec la prévention primaire et secondaire.  Passons du risque zéro, à une gestion des risques de A à Z.

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