Olivier Selis: «Il s’agit avant tout d’une offre non commerciale.» (Photo: DR)

Olivier Selis: «Il s’agit avant tout d’une offre non commerciale.» (Photo: DR)

Monsieur Selis, vous venez d’être nommé manager du Lux Future Lab, quels sont vos principaux projets?

«L’objectif du Lux Future Lab est d’impacter positivement les dynamiques sociale et économique de la place en soutenant l’entrepreneuriat et l’éducation. Les start-up domiciliées au Lux Future Lab disposent d’infrastructures uniques au cœur de Luxembourg. Elles bénéficient également de notre support en matière de formation, de mentoring, d’organisation d‘événements et du networking d’un grand groupe comme BNP Paribas et notamment de BGL BNP Paribas.
Afin de faire du Lux Future Lab une «one-stop» boutique pour nos start-up, nous pouvons encore étendre notre offre. Je pense notamment au support en matière de financement et de recrutement. Pour cela, nous devons également intensifier nos relations avec les autres acteurs de l’écosystème luxembourgeois.

Selon quels axes choisissez-vous les start-up que vous hébergez? Combien de sociétés logent au Lux Future Lab actuellement?

«Nous choisissons les start-up sur base de plusieurs critères dont le degré d’innovation, le potentiel d’emplois, ainsi que la viabilité économique et financière du projet. La personnalité et l’expérience des entrepreneurs sont également prises en compte. S’agissant d’une approche collaborative, les projets proposés ne doivent pas entrer en concurrence avec les start-up déjà incubées aux Lux Future Lab.
Aujourd’hui, nous incubons une dizaine de start-up actives dans des domaines aussi variés que les technologies de l’information, les médias, les services au secteur financier. Elles emploient environ 120 personnes.

Pourquoi une banque développe-t-elle ce genre de services et combien cela coute-t-il?

«Le Lux Future Lab a été développé au sein du département responsabilité sociale & relations extérieures de BGL BNP Paribas. Il s’agit avant tout d’une offre non commerciale visant à soutenir et promouvoir l’esprit d’entreprise et l’emploi à Luxembourg.
Les start-up payent un loyer de 25 EUR le m² et disposent de baux très flexibles leur permettant de s’étendre au gré de leur croissance. Les autres services comme l’accès à certaines formations du groupe et l’organisation d’évènements sont généralement gratuits.»