Il n’y a plus qu’à. Trois mois après avoir annoncé son partenariat avec l’un des leaders mondiaux de l’aviation d’affaires, Luxaviation, la start-up munichoise Lilium est entrée en bourse, au Nasdaq, à la faveur d’une Spac avec Qell. L’opération valorisera la jeune entreprise à plus de 2,4 milliards de dollars.
Si l’indicateur est suivi par les spécialistes de la finance, l’équipe réunie autour de Daniel Wiegand va plutôt pouvoir entrer dans le dur et prépare le lancement de son jet futuriste à sept places, aux décollages et atterrissages verticaux.
«En 2015, avec la vision claire que la décarbonisation de l’aviation est inévitable, nous avons entrepris de constituer une équipe et un produit qui transformeraient radicalement la façon dont le monde bouge. Six ans et cinq générations d’avions démonstrateurs technologiques plus tard, nous sommes plus près que jamais de cet objectif. L’étape d’aujourd’hui nous rapprochera encore plus du lancement de notre service en 2024 et de faire du transport aérien régional durable et à grande vitesse une réalité pour les communautés du monde entier», a-t-il commenté.
L’équipe forte de plus de 700 personnes de Lilium comprend environ 400 ingénieurs en aérospatiale et une équipe de direction responsable de la livraison de certains des avions les plus réussis de l’histoire de l’aviation. Le succès de la Spac est probablement dû en partie à la présence dans ses promoteurs d’un ancien de GM, Barry Engle.
L’ancien patron d’Airbus, Tom Enders, est devenu président du conseil d’administration et sera rejoint par Daniel Wiegand, Barry Engle, Gabrielle Toledano, Henri Courpron, David Wallerstein, Niklas Zennström, David Neeleman et Margaret M. Smyth.
Lilium a déjà annoncé son intention de lancer des réseaux en Allemagne grâce à des partenariats avec les aéroports de Munich, Nuremberg, Düsseldorf et Cologne-Bonn.