Le débat autour de l’escalade de la criminalité dans le quartier de la Gare a repris de plus belle suite à un a mordu et blessé une autre personne lors d’une altercation.
«Nous avons un problème à la Gare, et pas des moindres», a déclaré, mardi, le président du SNPGL, Pascal Ricquier, à RTL. «En tant que policiers, nous devons nous assurer que nous avons plus de monde et que nous maîtrisons la situation.»
Le ministre de la Sécurité intérieure, (déi Gréng) a annoncé, en novembre 2020, une campagne de recrutement de policiers à hauteur de 45 millions d’euros, embauchant 607 agents jusqu’en 2023. Environ un tiers des offres de postes ont été publiées à la fin de l’année dernière, avec des recrutements réussis conduisant à une période de formation de deux ans. La prochaine vague d’offres de postes vacants sera publiée cet automne.
Pas de contact entre le ministère et le syndicat
Les forces de police ont non seulement besoin de plus de personnel, mais aussi de moyens supplémentaires, d’après Pascal Ricquier, notamment des caméras corporelles pour les agents et des caméras de vidéosurveillance supplémentaires autour du poste de police.
L’ancien ministre (LSAP) avait introduit l’idée de caméras corporelles en 2019, mais Henri Kox a expliqué, en juin de cette année, que le projet était toujours à l’étude en raison du manque de cadre de protection des données pour ce type de surveillance.
Le ministre de la Sécurité intérieure a annoncé, la semaine dernière, qu’il se préparait à présenter une stratégie de lutte contre la criminalité liée à la drogue dans la capitale. En juillet, le Parlement avait appelé le gouvernement à proposer des plans pour lutter contre ces problématiques.
Pascal Ricquier a assuré attendre avec impatience la présentation de ces mesures, mais a également tenu à préciser que le ministère n’était pas en contact avec le Syndicat national de la police pour en discuter.
Cet article a été écrit pour Delano, traduit et édité pour Paperjam.