Devenue CEO à l'âge de 28 ans, Virginie Simon a tout l'avenir devant elle pour développer ses projets. (Photo: Luc Deflorenne / archives)

Devenue CEO à l'âge de 28 ans, Virginie Simon a tout l'avenir devant elle pour développer ses projets. (Photo: Luc Deflorenne / archives)

Le magazine allemand The Hundert, orienté start-up, a choisi d’inclure Virginie Simon, la cofondatrice et CEO de MyScienceWork (avec Tristan Davaille, ndlr), dans son classement des 100 femmes chefs d’entreprise «les plus reconnues en Europe». 

La sélection se base sur 40 pays européens et vise à inspirer d’autres femmes à développer leurs propres entreprises.

Nous sommes fiers de représenter le Luxembourg parmi ces 100 profils.

Virginie Simon, cofondatrice et CEO de MyScienceWork

Le siège social et l’activité de R&D de la société sont situés au Luxembourg. Créée en 2010 et active dans l’accès à la recherche scientifique, elle emploie 15 personnes réparties au Luxembourg, à Paris et à San Francisco.

Cette reconnaissance récompense notre positionnement croissant sur le marché européen des fournisseurs de solutions innovantes pour la recherche.

Virginie Simon, cofondatrice et CEO de MyScienceWork

La start-up, membre du BioHealth Cluster de Luxinnovation, a par ailleurs signé en janvier dernier un partenariat avec la Fondation Jonk Fuerscher Lëtzebuerg (FJSL), afin de mettre en place une plateforme «Polaris» pour faciliter la création du réseau des anciens de Jonk Fuerscher Lëtzebuerg et permettre aux jeunes scientifiques du monde entier de mettre en avant leur travail.

Plus récemment, en mars, c’est avec DeepDyve qu’un partenariat s’est mis en place, intégrant le service de location d’articles – 12 millions – de DeepDyve au sein de la plateforme luxembourgeoise.

Vers une success-story internationale

La jeune CEO a de l’ambition pour l’entreprise: «Nous voulons devenir un modèle de succès international pour l'écosystème des start-up luxembourgeoises, déclare-t-elle. Nous voulons aussi nous positionner comme leader européen de solutions de communication scientifique innovante. Actuellement, nous travaillons sur un certain nombre de projets H2020 dans le but de construire des ponts entre l'Europe et les États-Unis.»

Autre reconnaissance récente, il y a un mois, le magazine Challenges identifiait MyScienceWork comme l'une des 30 start-up internationales dans lesquelles investir.

Parcours d’une jeune CEO

Virginie Simon a lancé MyScienceWork à l’âge de 28 ans après une thèse en cancérologie – qui l'a menée à intégrer une start-up spécialisée dans les nanotechnologies pour lutter contre le cancer, Nanobiotix – et un diplôme d’ingénieur en biotechnologie. Elle a ensuite passé un master 2 de recherche en génétique et une licence de philosophie.

«La création de MyScienceWork est le résultat d’observations faites au cours de ma thèse», explique-t-elle. «Les scientifiques avaient besoin de se rassembler sur une plateforme unique afin de collaborer, partager et communiquer. Le grand public est aussi de plus en plus sensibilisé et désireux d'apprendre.»

Comme le magazine berlinois, elle pense qu'il devrait y avoir plus de femmes dirigeants d'entreprises. «Les femmes sont résistantes, déterminées, elles ont les pieds sur terre et se concentrent sur le long terme.»