«Grâce au soutien de Partech Ventures et Infrachain, nous sommes en mesure de faire face à la plus grande menace de l’industrie bancaire: le coût de la conformité réglementaire», affiche comme ambition le CEO de la start-up, Matthew Commons. (Photo: Licence C. C.)

«Grâce au soutien de Partech Ventures et Infrachain, nous sommes en mesure de faire face à la plus grande menace de l’industrie bancaire: le coût de la conformité réglementaire», affiche comme ambition le CEO de la start-up, Matthew Commons. (Photo: Licence C. C.)

Militante de l’introduction de la technologie blockchain dans l’industrie bancaire, la jeune pousse américaine Cambridge Blockchain s’attaque au marché européen avec beaucoup d’appétit.

Dans un communiqué publié jeudi, elle annonce non seulement l’installation de nouveaux bureaux dans l’incubateur parisien de la société de capital-risque, Partech Ventures, grâce à qui elle a levé en début d’année 2 millions d’euros, mais aussi son entrée dans l’initiative luxembourgeoise Infrachain.

«Grâce au soutien de Partech Ventures et Infrachain, nous sommes en mesure de faire face à la plus grande menace de l’industrie bancaire: le coût de la conformité réglementaire», affiche comme ambition le CEO de la start-up, Matthew Commons.

Déjà bien connue de Luxtrust

Cette venue de la jeune pousse américaine permet à Infrachain de prendre du poids au niveau européen. Il s’agit en effet de la première société non luxembourgeoise à rejoindre l’association créée en novembre 2016 et dont l’État est devenu membre en mai 2017.

«Nous sommes vraiment fiers de voir Cambridge Blockchain nous rejoindre, car notre objectif est de créer une communauté paneuropéenne pour accélérer l’adoption de la technologie de la blockchain», a déclaré Marco Houwen, le coordinateur de l’initiative.

Cambridge Blockchain est toutefois déjà connue au Luxembourg. Au mois de mai, elle avait annoncé un partenariat avec Luxtrust, la société qui gère notamment l’accès sécurisé aux applications bancaires luxembourgeoises, pour le développement d’une nouvelle plateforme de protection des données personnelles, dans le cadre de l’entrée en vigueur prochaine du RGPD.