Theresa May se veut plus déterminée que jamais face aux caméras. (Photo: capture d'écran / BBC)

Theresa May se veut plus déterminée que jamais face aux caméras. (Photo: capture d'écran / BBC)

«Je vais faire en sorte que le Brexit ait lieu, qu’il ait lieu dans les temps. (…) Je vais négocier durement pour y parvenir.» 

Méthode Coué ou volonté réaffirmée de sortie la tête haute? Theresa May a pris la parole jeudi devant la presse suite à une série de rencontres avec des responsables européens à Bruxelles. À 50 jours de la date fatidique du 29 mars.

Pour Theresa May, l’enjeu est de trouver une issue légale à la question du «backstop», ce «filet de sécurité» voulu par l’Union européenne pour éviter qu’une frontière dure soit rétablie avec l’Irlande.

Aux responsables européens, Theresa May a rappelé le besoin de trouver une solution, selon sa déclaration. Mais à la sortie de la rencontre avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le climat était qualifié de «constructif», mais «robuste».

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a quant à lui laissé paraître une forme de résignation en faisant part, via Twitter, d’une réunion qui n’avait pas débouché sur une solution.

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="en"><p lang="en" dir="ltr">Meeting PM <a href="https://twitter.com/theresa_may?ref_src=twsrc%5Etfw">@theresa_may</a> on how to overcome impasse on <a href="https://twitter.com/hashtag/brexit?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#brexit</a>. Still no breakthrough in sight. Talks will continue. <a href="https://t.co/vn2CVybc1j">pic.twitter.com/vn2CVybc1j</a></p>&mdash; Donald Tusk (@eucopresident) <a href="https://twitter.com/eucopresident/status/1093535048454860800?ref_src=twsrc%5Etfw">February 7, 2019</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Les parties ont convenu de se revoir d’ici fin février. La proposition du leader de l’opposition travailliste au Royaume-Uni, Jeremy Corbyn, sera probablement discutée d’ici là. 

Il pose comme condition pour que son parti vote l’accord de sortie que le Royaume-Uni reste dans l’union douanière avec l’UE après sa sortie. Une idée qui n’a pas séduit Theresa May jusqu’ici, encore moins les «brexiters» les plus durs qui souhaitent que leur pays dispose de toute la latitude nécessaire pour négocier des accords commerciaux, ce que freinerait l’adhésion à l’union douanière.