Dans les bureaux de Talkwalker, à Luxembourg-ville. La start-up emploie 120 personnes, dont une quinzaine à New York. (Photo: Mike Zenari/archives)

Dans les bureaux de Talkwalker, à Luxembourg-ville. La start-up emploie 120 personnes, dont une quinzaine à New York. (Photo: Mike Zenari/archives)

Talkwalker débute 2017 avec une nouvelle étape importante dans son histoire qui peut déjà faire partie des success-stories luxembourgeoises dans l’ICT. L’outil créé en 2009 par Thibaut Britz et Christophe Folschette via la société Trendiction mobilise et donne un emploi à 120 personnes. 

Les dirigeants de la société ambitionnent d’embaucher, à Luxembourg et dans leurs bureaux de New York, 50% de ressources supplémentaires d’ici à la fin de l’année après avoir voulu recruter 50 personnes en 2016

Un objectif réalisable notamment grâce à une levée de fonds rendue publique ce mercredi. Réalisée avec les conseils du cabinet luxembourgeois Tenzing Partners, l’opération a été bouclée auprès de Main Capital Partners, société d’investissement basée aux Pays-Bas. Le fruit d’un processus de plusieurs mois de travail auprès de différents investisseurs potentiels.

«Nous avons bien développé nos activités durant les trois dernières années et nous pensions que l’apport de fonds externes nous permettrait d’accélérer notre développement», déclare Robert Glaesener, CEO de Talkwalker, à Paperjam.lu. «Nous voulons parvenir à 180 personnes et ouvrir un bureau en Allemagne et un deuxième aux États-Unis à San Francisco.»

Présent depuis début 2015 à New York, Talkwalker, spécialisé dans la protection des marques et de leur réputation sur les réseaux sociaux, ainsi que l’optimisation de leur présence sur ceux-ci, va profiter de cette manne financière pour améliorer son produit, ses solutions et y ajouter des fonctionnalités afin de rester parmi les quelques acteurs-clés de ce marché.

La société revendique quelque 600 clients recourant à ses services. Des acteurs et des marques qui couvrent un large panel de secteurs, du pharmaceutique au monde du luxe, de l’ICT ou encore du commerce de détail. 

La «start-up» faisait partie des 50 pépites repérées par la rédaction de Paperjam à suivre dans le futur, à l’occasion du numéro de septembre-octobre.