L’Europe apparaît un peu en retrait sur ce marché, ne classant qu’un seul supercalculateur dans les dix premières places du classement, le suisse Piz (6e), la Grande-Bretagne (avec 22 supercalculateurs), l’Allemagne (21) et la France (18) tirant néanmoins leur épingle du jeu.
Bien décidée à combler son retard sur un secteur stratégique, l’Union européenne souhaite déployer un réseau de supercalculateurs de nouvelle génération (HPC, High Performance Computing). Un projet de 5 milliards d’euros dont le siège est installé au Luxembourg.
Ces champions mettent leur puissance de calcul au service des travaux de simulation numérique les plus complexes, qu’il s’agisse d’astrologie, d’astrophysique, de prévisions météorologiques ou sismiques, de génétique, de biomédecine, d’applications portant sur la résistance des matériaux ou d’essais nucléaires «virtuels» militaires.
Un top 10 au goût d’Amérique
1. Summit – États-Unis
122,3 pétaflops (1)
2. Sunway TaihuLight – Chine
93 pétaflops
3. Sierra – États-Unis
71,6 pétaflops
4. Tianhe-2A – Chine
61,4 pétaflops
5. AI Bridging Cloud Infrastructure – Japon
19,9 pétaflops
6. Piz Daint – Suisse
19,6 pétaflops
7. Titan – États-Unis
17,6 pétaflops
8. Sequoia-États-Unis
17,2 pétaflops
9. Trinity – États-Unis
14,1 pétaflops
10. Cori – États-Unis
14 pétaflops
(*) Un pétaflops correspond à mille milliards d’opérations à virgule flottante réalisées par seconde.