Disponible depuis jeudi, Meopin se lance au Luxembourg et en Belgique avant de regarder en direction d’autres pays européens. Pour viser à terme le monde, selon Patrick Goergen, son CEO. (Photo: Licence C.C.)

Disponible depuis jeudi, Meopin se lance au Luxembourg et en Belgique avant de regarder en direction d’autres pays européens. Pour viser à terme le monde, selon Patrick Goergen, son CEO. (Photo: Licence C.C.)

La digitalisation du secteur médical et le marché associé suscitent les convoitises. Le succès rencontré par Doctena n’y est probablement pas étranger, puisque c’est cette voie qu’a choisi d’exploiter Meopin, nouvelle plateforme destinée à «connecter prestataires médicaux et patients». Si la société fondée en 2013 par Patrick Kersten ne se concentre que sur la prise de rendez-vous, sa nouvelle concurrente entend aller plus loin.

«Notre service propose bien évidemment cette possibilité, mais ce que nous offrons en plus de Doctena, ce sont des informations sur les fournisseurs des services de santé ainsi qu’une évaluation des prestations effectuées», assure Patrick Goergen, fondateur et CEO de Meopin. Autrement dit, le site entend devenir «l’équivalent de TripAdvisor pour les fournisseurs de soins de santé» afin de «fournir un élément supplémentaire pour prendre la décision d’aller chez tel ou tel fournisseur médical ou non».

Plateforme soutenue par «un petit groupe d’investisseurs privés»

Une niche que Meopin entend combler non seulement au Luxembourg et en Belgique, premières cibles de la plateforme médicale, mais aussi à une échelle plus grande. «Nous allons assez rapidement explorer les pays voisins, au sein de la Grande Région, puis au niveau européen avant de nous attaquer à d’autres continents», assure le CEO de la start-up basée à la fois au Luxembourg et en Allemagne, et précise que «cette application est faite pour être utilisée à l’échelle mondiale».

Discret aussi bien sur le montant des investissements consentis pour la création et le lancement de cette plateforme que sur «le petit groupe d’investisseurs privés» qui soutiennent la start-up, Patrick Goergen indique que la base de données de Meopin répertorie actuellement «plus de 90.000 fournisseurs» et que la société emploie à ce jour 16 personnes. La plateforme, disponible sur l’AppStore et le Google Play, fonctionne en quatre langues (anglais, allemand, français et néerlandais).