La directrice du Mudam, Suzanne Cotter, admet que la situation n’est pas simple actuellement au sein du musée. (Photo: Nader Ghavami / archives)

La directrice du Mudam, Suzanne Cotter, admet que la situation n’est pas simple actuellement au sein du musée. (Photo: Nader Ghavami / archives)

Le Mudam se prépare-t-il à une période difficile? Mercredi, un courrier anonyme adressé à la direction du musée d’art moderne de Luxembourg met en avant des conditions de travail de plus en plus difficiles pour le personnel.

Il y est question, en vrac, de personnel en sous-effectif à la suite de démissions successives, de charge de travail excédentaire, de salaires trop bas, alors que des responsables viennent d’être engagés, eux, à des tarifs plus conséquents. Vu le niveau de précision des informations, il semble probable que la lettre provienne d’un membre du personnel.

Le Wort rapporte qu’il a aussi reçu une autre lettre anonyme dénonçant les conditions de travail.

«Une phase de transition»

Bref, un nouveau mauvais coup de pub pour le musée après l’affaire Enrico Lunghi, qui a mené à la démission du directeur général en 2016.

Dans les colonnes du Wort, la nouvelle directrice, Suzanne Cotter, explique que «le Mudam traverse actuellement une importante phase de transition et de changement... Nous sommes conscients que de telles situations ne sont pas toujours faciles, ni pour le personnel, ni pour la direction du Mudam, qui prend très au sérieux les conditions de travail au sein de son institution.»

Elle reconnaît aussi le travail de ses équipes et précise que de nouvelles embauches devront être faites, ainsi que des efforts de communication interne.