«La plupart des jeunes pousses qui se rendront à Paris sont encore à un stade prématuré de leur histoire (63% en amorçage ou ‘early stage’), mais près d’une sur cinq se définit comme ‘mature’», précise le journal Les Échos, qui co-organise l’événement. (Photo: Licence C.C.)

«La plupart des jeunes pousses qui se rendront à Paris sont encore à un stade prématuré de leur histoire (63% en amorçage ou ‘early stage’), mais près d’une sur cinq se définit comme ‘mature’», précise le journal Les Échos, qui co-organise l’événement. (Photo: Licence C.C.)

C’est l’un des grands événements de l’année pour tous ceux qui s’intéressent aux nouvelles tendances technologiques. Créé en 2016, le salon VivaTech se tiendra du 24 au 26 mai prochain à Paris. Et comme l’année dernière, une centaine de challenges, ou concours de pitchs, ont été mis en place par les organisateurs et les 20 partenaires de l’événement.

Sur les 8.418 start-up qui ont répondu à l’appel – deux fois plus que l’année dernière précise le journal Les Échos, qui co-organise l’événement avec Publicis –, 1.112 ont été sélectionnées. «La plupart (…) sont encore à un stade prématuré de leur histoire (63% en amorçage ou ‘early stage’), mais près d’une sur cinq se définit comme ‘mature’», précise le quotidien.

On sait par ailleurs que la moitié de ces jeunes pousses ne sont pas françaises. Les pays d’origine les plus représentés étant les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, Israël, l’Italie, l’Espagne, la Russie, la Corée du Sud ou encore l’Afrique du Sud.

Un pavillon comme «point de rencontre»

On ne sait pas encore combien seront luxembourgeoises, mais la Chambre de commerce a déjà annoncé qu’elle organisera, avec le ministère de l’Économie, Luxinnovation et la House of Start-ups, un pavillon national. Un peu différent de celui organisé aux CES de Las Vegas en début d’année, il servira «de point de rencontre aux entreprises luxembourgeoises pendant toute la durée du salon», détaille la Chambre de commerce sur son site.

Le pavillon en lui-même fera 36m2 et chaque co-organisateur disposera d’un stand où il pourra présenter les start-up de son choix. «En dehors des jeunes pousses qui seront sélectionnées par VivaTech, 27 sociétés ont manifesté un intérêt pour se joindre à cette initiative. Il ne s’agit pas seulement de start-up, mais aussi de grands groupes ou encore de PME, pour qui ce genre d’événements représente également un intérêt», complète Violaine Mathurin, responsable du projet à la Chambre de commerce. «Le pavillon leur sera ouvert, notamment pour organiser des rendez-vous professionnels.»

La Chambre de commerce souhaite aussi proposer à ces entreprises une visite accompagnée qui comprendra le ticket d’entrée au salon et une réception à l’ambassade du Grand-Duché à Paris.