La loi précise que l'infrastructure de charge doit permettre le libre choix du fournisseur.  ( Photo : Charles Caratini / archives )

La loi précise que l'infrastructure de charge doit permettre le libre choix du fournisseur.  ( Photo : Charles Caratini / archives )

Le député CSV Marc Lies était revenu avec une question parlementaire sur la politique de l’électro-mobilité encouragée par le gouvernement, notamment sur la concrétisation du plan d’installation de bornes de recharge. Étienne Schneider a fait le point.

D’abord sur le nombre de bornes prévues, le député ayant subtilement joué sur les chiffres et les annonces, en demandant si «les 800 stations annoncées par madame la secrétaire d'État lors de la cérémonie d'ouverture de la foire d'automne» allaient «s'ajouter aux 850 bornes annoncées par monsieur le ministre de l'Économie en 2012». Le ministre parle donc, subtilement aussi, de «quelque 800 à 850 bornes»…

Plus sérieusement, le déploiement des installations de recharge «pourra être entamé dans les mois à venir», souligne M. Schneider. Les gestionnaires de réseau ont finalisé le concept qui encadrera les services d'installation, d'exploitation et de maintenance de l'infrastructure de charge publique et sont en train de finaliser les analyses quant au choix de l'infrastructure technique à mettre en place. L’avant-projet de règlement grand-ducal est quant à lui prêt à être soumis prochainement au conseil de gouvernement.

Le libre choix

Le ministre rappelle que, conformément à la loi modifiée d’août 2007 relative à l'organisation du marché de l’électricité, l’installation des bornes est assurée par les gestionnaires du réseau de distribution, sur base d’une étude qui tient compte des flux de mobilité futurs (développement des communes, des zones d’activité…) et des points d’intérêt, en donnant priorité aux P+R et aux parkings de la gare. «La localisation exacte des bornes publiques, le nombre de bornes à installer par commune d'ici 2020 et le calendrier d'implantation seront définis par un plan détaillé, élaboré en étroite concertation avec les propriétaires des emplacements publics, soit majoritairement les CFL, les Ponts et Chaussées ou les communes.»

La loi précise que l'infrastructure de charge doit permettre le libre choix du fournisseur.

Pas reconduit

En revanche, à la question, reposée par le député CSV, de savoir si l'État prévoit une éventuelle «rallonge» de la prime CAR-e, la réponse est clairement «non».

«Comme annoncé fin 2013 », confirme Étienne Schneider, «le gouvernement ne prévoit pas de reconduire la prime CAR-e au-delà du 31 décembre 2014 (date de première mise en circulation).»

Et il précise que plus de 300 aides financières ont été accordées, pour un montant total dépassant 1,3 million d’euros.