Pour Enrico Lunghi, le ministre de la Culture «n’arrive toujours pas à admettre qu’il n’a pas respecté le principe de présomption d’innocence». (Photo: Mike Zenari / archives)

Pour Enrico Lunghi, le ministre de la Culture «n’arrive toujours pas à admettre qu’il n’a pas respecté le principe de présomption d’innocence». (Photo: Mike Zenari / archives)

Devant la commission de la culture, Xavier Bettel, en tant que ministre de la Culture, avait, en novembre 2016, déjà estimé ne pas avoir agi avec précipitation en demandant une enquête disciplinaire à l’encontre d’Enrico Lunghi.

Il a récemment réitéré ses propos dans une interview accordée à nos collègues du Wort en affirmant n’avoir été «ni pro- ni anti-Lunghi».

«Les images ont montré que le comportement de M. Lunghi n’était pas correct», tout en considérant que «rétrospectivement, le comportement de RTL et de Mme Schram n’était pas non plus correct.»

Ces propos ont fait sortir Enrico Lunghi de sa réserve. Toujours dans les colonnes du Wort, à la rubrique des lettres à la rédaction diffusée le samedi, l’ancien directeur du Mudam se dit «consterné» et estime que «monsieur Bettel n’arrive toujours pas à admettre qu’il n’a pas respecté le principe de présomption d’innocence».

Il poursuit en se sentant «diffamé en permanence par ces fausses et insultantes déclarations répétées concernant mon comportement et les prétendues menaces à l’encontre de Sophie Schram».

Enfin, Enrico Lunghi rappelle qu’il a saisi la justice en décembre 2016 «pour rechercher la responsabilité de tous les auteurs impliqués dans ce montage télévisuel éhonté. Je fais confiance à la justice pour que toute la lumière soit faite dans un délai raisonnable.»