Pour Violeta Bulc, commissaire européenne aux Transports, les réflexions sur la nouvelle mobilité doivent non seulement concerner les aspects technologiques, mais aussi les aspects sociaux liés aux nouvelles manières de se déplacer. (Photo: @UE_Luxembourg/Twitter)

Pour Violeta Bulc, commissaire européenne aux Transports, les réflexions sur la nouvelle mobilité doivent non seulement concerner les aspects technologiques, mais aussi les aspects sociaux liés aux nouvelles manières de se déplacer. (Photo: @UE_Luxembourg/Twitter)

Digitalisation, décarbonisation et multimodularité. Telles auront été quelques-uns des maîtres-mots de l’intervention conjointe de Violeta Bulc, commissaire européenne aux Transports, et François Bausch (Déi Gréng), ministre du Développement durable et des Infrastructures, lors de leur participation, lundi, à un «dialogue citoyen» organisé par la Commission européenne.

Pendant plus de 90 minutes, les deux responsables politiques ont détaillé leur vision de la mobilité pour les 20 ou 30 prochaines années, marquées non seulement par «une meilleure optimisation des infrastructures», mais aussi et surtout par «la mise en place d’une nouvelle dynamique». Autrement dit, l’adoption par les citoyens de nouvelles normes pour la gestion de leurs déplacements, mais aussi d’acceptation d’autres conceptions de la mobilité.

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="en" dir="ltr">Full house in <a href="https://twitter.com/hashtag/Luxembourg?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Luxembourg</a> today. <a href="https://twitter.com/hashtag/EUdialogues?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#EUdialogues</a> on the <a href="https://twitter.com/hashtag/FutureofEurope?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#FutureofEurope</a> &amp; future of <a href="https://twitter.com/hashtag/MobilityEU?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#MobilityEU</a>. Great to listen to your concerns and ideas both locally &amp; <a href="https://twitter.com/hashtag/EU?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#EU</a> level. We have many exciting mobility solutions that lie ahead - join us and co-create your future now. <a href="https://t.co/3PI7pAJ9qX">pic.twitter.com/3PI7pAJ9qX</a></p>&mdash; Violeta Bulc (@Bulc_EU) <a href="https://twitter.com/Bulc_EU/status/952906214555422722?ref_src=twsrc%5Etfw">15 janvier 2018</a></blockquote>
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«D’ici 2030, j’ai bon espoir que les voitures autonomes et les voitures conventionnelles pourront cohabiter sur nos routes», explique la commissaire européenne qui voit déjà plus loin en annonçant vouloir, d’ici la fin de son mandat, «avoir l’occasion de s’asseoir dans une voiture volante pour pouvoir se rendre d’un point A à un point B.» Une annonce qui s’intègre dans la présentation, par la Commission, «dans le courant du mois de janvier», de propositions sur la gestion du trafic aérien, qui doit prendre en compte l’utilisation de nouveaux engins volants. Que ce soit les drones actuellement ou les voitures volantes à l’avenir.

Plaidant pour la mise en place d’«un parcours intergénérationnel» sur ces questions d’avenir, Violeta Bulc n’aura eu de cesse d’inciter «les jeunes à s’engager» dans les réflexions en cours. «Mais pas uniquement sur le plan technologique, mais aussi sur l’aspect social de la mobilité», a-t-elle répété, en référence notamment aux «impacts négatifs potentiels» du développement de nouveaux moyens de transport. Qu’il s’agisse des conséquences de la conduite autonome «sur la responsabilité des personnes à bord de ces véhicules» ou de celles «sur le développement durable», en lien avec l’utilisation de terres rares et/ou de matériaux potentiellement polluants.

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="en" dir="ltr">Commissioner <a href="https://twitter.com/Bulc_EU?ref_src=twsrc%5Etfw">@bulc_EU</a> invites young people to be vocal about <a href="https://twitter.com/hashtag/EU?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#EU</a> politics &quot;Don&#39;t hold back. The majority of our rules are for you. Let&#39;s think together on a cross-generational path&quot; <a href="https://twitter.com/hashtag/FutureOfEurope?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#FutureOfEurope</a> <a href="https://twitter.com/hashtag/EUdialogues?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#EUdialogues</a> <a href="https://t.co/rODXhXD65J">pic.twitter.com/rODXhXD65J</a></p>&mdash; EU zu Lëtzebuerg (@UE_Luxembourg) <a href="https://twitter.com/UE_Luxembourg/status/952882213481263106?ref_src=twsrc%5Etfw">15 janvier 2018</a></blockquote>
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François Bausch, de son côté, s’est dit «très optimiste» pour les années à venir, estimant que «les futures générations rigoleront quand ils verront la manière dont nous avons organisé jusqu’à présent notre mobilité, tournée principalement vers un seul mode de transport.» Et le ministre d’enfoncer encore un peu plus le clou en estimant que «les constructeurs, mais aussi les vendeurs de voitures devraient d’ores et déjà intégrer la mobilité comme un service, car leur modèle économique actuel n’est pas viable pour les prochaines années.» Car, «il est indéniable qu’en termes de mobilité, nous entrons dans une nouvelle ère, raison pour laquelle nous devons conserver la dynamique mise en place ces dernières années pour les années à venir», juge l’actuel locataire du ministère du Développement durable et des Infrastructures.