La secrétaire d’État à l’Économie a profité de la première édition du Cyber Security Day pour annoncer la création d’un centre de compétences. (Photo: Christophe Olinger)

La secrétaire d’État à l’Économie a profité de la première édition du Cyber Security Day pour annoncer la création d’un centre de compétences. (Photo: Christophe Olinger)

La sécurité informatique nécessite une veille permanente au sein des entreprises. La régulation entraîne aussi son lot d’investissements dans ce domaine, notamment dans le chef des acteurs du secteur financier.

Ce constat de nécessaire investissement, dans les infrastructures et les compétences, a été partagé durant la première édition du Cyber Security Day organisée par PwC Luxembourg ce mardi. Invitée à s’exprimer sur la vision du gouvernement en la matière, la secrétaire d’État à l’Économie a profité de l’événement pour annoncer le lancement d’un Cybersecurity Competence Centre.

Un centre de compétences dédié à la sécurité de l’information qui doit voir le jour l’an prochain en s’appuyant sur l’expertise nationale construite via différents organismes publics, autour de Securitymadein.lu.

Le centre agira comme promoteur de la communauté de la cybersécurité.

Francine Closener, secrétaire d’État à l’Économie

Citoyens, start-up, PME et acteurs du secteur public… la cible de cette initiative s’annonce large. «Le centre agira comme promoteur de la communauté de la cybersécurité, renforçant les compétences, favorisant le partage d'expertises et les interactions entre les acteurs et encouragera des réglementations flexibles», a déclaré Francine Closener.

Selon la secrétaire d’État, le centre sera réparti autour de trois piliers: l’intelligence autour des menaces, la formation et le testing.

«Le centre de formation permettra aux entreprises de former leurs collaborateurs et de tester leurs procédures contre les menaces connues et émergentes», indique Francine Closener. «Cette infrastructure combinera des classes de formation classiques avec des nouvelles technologies pour se rapprocher du monde réel.»

En annonçant ce centre de compétences, le gouvernement espère renforcer la crédibilité du pays qui se positionne dans les domaines de l’internet des objets, des technologies spatiales, des fintech, de la voiture autonome ou du supercalculateur européen.

Reste à préciser le montant exact des ressources ainsi que des infrastructures allouées.