Immobel est présent dans le projet de la galerie Kons qui abritera le nouveau siège d'ING dans le quartier Gare de Luxembourg début 2017. (Visuel: M3 Architectes)

Immobel est présent dans le projet de la galerie Kons qui abritera le nouveau siège d'ING dans le quartier Gare de Luxembourg début 2017. (Visuel: M3 Architectes)

Le monde de l’immobilier belge a connu une fusion importante ce mercredi 29 juin, à la suite de l’assemblée générale extraordinaire d’Immobel qui a avalisé la fusion par absorption d’Allfin Group.

La nouvelle entité opérera sous le nom d’Immobel. Elle affiche une capitalisation boursière de 400 millions d’euros et détient des actifs pour 920 millions d’euros. Elle emploiera environ 90 personnes.

L’opération est particulière et tourne autour d’un homme, Marnix Galle, fondateur d’Allfin, mais actionnaire d’Immobel à hauteur de 30% et récent président de son conseil d’administration.

Désormais, c’est d’ailleurs Allfin et Marnix Galle qui détiendront la majorité d’Immobel avec 58,77% des actions. Et si c’est Allfin qui a été absorbé, c’est parce qu’Immobel est coté et que la manœuvre inverse aurait exigé une OPA.

Une adoption plutôt qu’un mariage

Tous deux actifs en tant que développeurs immobiliers, les nouveaux partenaires affichent un visage assez différent. Immobel fait partie du patrimoine de la «Belgique de papa» - il est coté à la Bourse de Bruxelles depuis 1863 -, est actif dans le secteur de l’immobilier de bureaux et reste concentré sur le marché belge.

Allfin est une jeune société, créée en 2001, fortement présente dans le segment résidentiel et active en Belgique mais aussi au Luxembourg et en Pologne.

Au Grand-Duché, le nouvel Immobel gérera désormais six projets, Infinity, Polvermillen, Centre Étoile, Kons, Route d’Esch et Differdange, pour une valeur totale de 560 millions d’euros. Allfin a déjà quelques réalisations de référence dans le pays, comme l’immeuble K-Point au Kirchberg, le Vertigo à la Cloche d’Or et l’Aire/Lavandier à Hollerich.