Le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, est plutôt positif au sujet de la venue de Google au Luxembourg. (Photo: Maison moderne / archives)

Le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, est plutôt positif au sujet de la venue de Google au Luxembourg. (Photo: Maison moderne / archives)

Le ministre de l’Économie Étienne Schneider était attendu par la presse lundi matin, au sortir de la réunion de la Commission parlementaire en charge de l’Économie. Une réunion demandée en urgence par le CSV pour faire le point sur le dossier Google.

Alors qu’un émissaire représentant le Luxembourg a défendu un dossier qualifié de «bon», Étienne Schneider indique que les conditions essentielles sont remplies, si ce n’est l’épineuse question du terrain.

«Nous cherchons un terrain très particulier, où la connectivité est garantie, où il y a un back-up pour l’électricité, où il y a assez d’eau pour refroidir, etc. Le terrain que nous avons envisagé remplit toutes ces conditions. Nous sommes plutôt optimistes, mais il y a encore quelques signatures qui manquent. Naturellement, Google ne prendra une décision que quand tous les faits seront sur la table.»

Le député du CSV, Laurent Mosar, évoquait pour sa part «de nombreux terrains qui se situent dans des zones vertes et qu'il reste à reclasser». Étienne Schneider aurait assuré que la commune de Bissen serait tout à fait d'accord pour reclasser les terrains en question.

À un moment donné, Google risque d’en avoir assez et s’en ira ailleurs.

Étienne Schneider, ministre de l’Économie

D’après le ministre, il manque une signature pour que Google puisse prendre une décision en disposant de l’ensemble des paramètres. «Nous voulions déjà conclure un accord en janvier, mais un site choisi n’a pu être accordé parce qu’une personne ne voulait pas vendre son terrain», mentionne Étienne Schneider qui revient sur le délai imparti originellement: le vendredi 14 juillet.

«Nous n’avons pas reçu d’autre délai mais nous nous mettons la pression car nous devons nous dépêcher. À un moment donné, Google risque d’en avoir assez et de s'en aller autre part.»

Nous avons encore l’espoir de réussir, du moins c’est notre but.

Étienne Schneider, ministre de l’Économie

Indiquant que l’entreprise achètera le terrain et non l’État, Étienne Schneider parle d’une décision qui n’est pas ralentie en raison du prix.

«Ici, la question tient dans la volonté d’un propriétaire de vendre ou non. Nous avons encore l’espoir de réussir, du moins c’est notre but. Et même si nous avons l’accord de tous les propriétaires, il n’est pas encore certain que Google vienne s’implanter. Mais nous aurons fait notre part du travail.»

Facilitateur dans ce dossier dans lequel les heures à venir s’avéreront précieuses, le gouvernement, par la voie de son vice-premier ministre, estime la probabilité de l’implantation de Google «comme étant plus positive que négative.»