Olivier Schmitz, gouverneur de la province de Luxembourg, remet le prix Upgrade dans les mains de Caroline Bernier, administratrice déléguée de la société C.Concept. (Photo: Luxembourg Creative)

Olivier Schmitz, gouverneur de la province de Luxembourg, remet le prix Upgrade dans les mains de Caroline Bernier, administratrice déléguée de la société C.Concept. (Photo: Luxembourg Creative)

C’est dans le palais du gouverneur à Arlon que la deuxième édition du concours Upgrade a récompensé Caroline Bernier, administratrice déléguée de la société C.Concept, installée à Habay-la-Neuve (Belgique) et Koerich. L’initiative rotarienne s’adressant aux entrepreneurs de la région Belux a pour but de promouvoir l’esprit d’entreprise et d’«encourager les entrepreneurs dans leur phase de croissance», explique Jean-Pol Michel, président de la commission Upgrade.

Le concours Upgrade se différencie donc des autres initiatives qui existent déjà autour de la phase de création et de lancement d’une entreprise puisqu’il intervient à un moment critique de la phase de développement de l’entreprise.

C.Concept, agence web et de communication spécialisée dans les boutiques de vente en ligne, a donc retenu les faveurs du jury. Après un an et demi de R&D, la société a lancé Link-Avenue, un service marketing et de promotion mutualisé à destination des entrepreneurs qui souhaitent vendre en ligne. «L’idée d’une offre communautaire a un coût qui est accessible aux entrepreneurs», a su convaincre le jury. De plus, la société prévoit de créer six nouveaux postes pour son développement. «Pour présenter mon produit, j’ai besoin de rencontrer en personne mes clients potentiels», a expliqué Caroline Bernier. En plus d’une aide financière, elle sera accompagnée durant un an par un membre du Rotary de la province et du Grand-Duché, lui permettant ainsi de se tisser de nouveaux contacts.

Le Luxembourg face à son avenir

La soirée a aussi été l’occasion de revenir les ambitions du Luxembourg de devenir une start-up nation, au travers d’une conférence donnée par Nicolas Buck. Le président de la Fedil est revenu sur les différents défis auxquels doit faire face le Luxembourg, à commencer par l’ouverture du pays à l’Europe, le phénomène de digitalisation des entreprises et les taux d’intérêt particulièrement bas, pour en venir ensuite à des solutions pour que le pays puisse continuer à grandir et créer de la richesse.

«L’avenir c’est, entre autres, des entreprises performantes et bien plus productives», explique-t-il. À ses yeux, il faut continuer à investir dans la place financière et se positionner face à la révolution industrielle. Et d’enchaîner sur le futur de l’industrie qui, si elle est bien comprise, devrait permettre la transition vers le monde de demain. «Nous sommes entrés dans une phase d’hyperindustrialisation» où les produits et les services sont amenés à converger pour industrialiser les services. Le Luxembourg veut faire converger les industries et «devenir un centre hyperindustriel relié à d’autres centres», ajoute le président de la Fedil. 

Pour mieux préparer l’avenir du Luxembourg, les acteurs doivent apprendre à «travailler ensemble», à «améliorer le processus de changement» pour «faire les choses différemment», a insisté M. Buck.