Stéphane Pallage (à gauche), recteur de l’Uni, a célébré la première année de la chaire Finance durable entouré de Carole Dieschbourg, Pierre Gramegna, Katalin Ligeti, Michael Halling et Claude Meisch. (Photo: Sophie Margue)

Stéphane Pallage (à gauche), recteur de l’Uni, a célébré la première année de la chaire Finance durable entouré de Carole Dieschbourg, Pierre Gramegna, Katalin Ligeti, Michael Halling et Claude Meisch. (Photo: Sophie Margue)

Depuis son lancement en 2020, l’option Finance durable a été choisie par 43 étudiants du master Finance et économie de l’Université du Luxembourg.

«Le développement durable est un défi pour nous tous, si ce n’est le plus grand défi de l’humanité. L’Université a un rôle-clé à jouer dans l’avancement de la finance et de la gouvernance durables. La chaire est au cœur de notre cadre stratégique qui a identifié le développement durable et sociétal comme un des trois principaux défis auxquels l’Université doit contribuer», a expliqué, ce jeudi 25 novembre, , recteur de l’Université du Luxembourg.

Aux côtés des ministres des Finances, de l’Environnement et de l’Éducation, (DP), (déi Gréng) et (DP), Stéphane Pallage a tenu une conférence de presse dédiée au premier anniversaire de la chaire en finance durable, lancée en 2020. Le programme de recherche de la chaire porte sur la recherche fondamentale et appliquée en matière de finance durable. Huit projets de recherche sont actuellement en cours.

La chaire, hébergée à la faculté de Droit, d’Économie et de Finance de l’Université (FDEF), sous la coordination du professeur Michael Halling, comprend une option Finance durable en deuxième année du master Finance et économie. Depuis 2020, 43 étudiants inscrits à ce master ont privilégié cette option. Dans le cadre de la chaire a également été créée la formation des cadres pour les professionnels de la finance, ainsi que la formation continue Certificate in Sustainable Finance. 16 étudiants suivent la première formation continue, qui a débuté en mai 2021.

«Une nouvelle génération de leaders»

«Nous formons une nouvelle génération de leaders dans ces domaines émergents, contribuant ainsi à ce que la place financière luxembourgeoise reste à la pointe de l’innovation», a précisé Katalin Ligeti, doyenne de la faculté de Droit, d’Économie et de Finance.

Un sentiment partagé par Pierre Gramegna: «Avec les recherches prévues dans le cadre de la chaire, nous pouvons accompagner les institutions financières dans leur transition vers une finance durable. Nous devons non seulement financer des projets verts, mais nous devons également rendre la finance plus verte.» Pour rappel, c’est au Luxembourg qu’a été lancé, en 2016, le Luxembourg Green Exchange, .

Ce choix de l’option Finance durable, c’est celui qu’a fait Anna Letta (25 ans), aujourd’hui salariée chez Luxflag, et présente lors de la conférence de presse. «Je me suis lancée dans cette aventure inconnue dès le lancement de l’option, car c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup», raconte-t-elle. «On nous parle souvent de nos ressources qui ne sont pas infinies, et pouvoir rendre la finance durable, sociale et verte était une évidence pour moi.»